Conseiller général, (C) (★ Thal-Marmoutier 10.3.1880 † Thal 13.6.1943).
Fils de Georges Kleitz, baquetier (Kübler), et de Madeleine Lorentz. ∞ 6.10.1911 à Thal Marie Grohens († 13.6.1956), fille d’un garde forestier de Klingenthal. Maire de Thal à partir de 1928, conseiller général du canton de Marmoutier de 1919 à 1937. Président de la section cantonale de l’Union populaire républicaine (UPR) et membre du comité directeur de ce parti catholique de 1919 à 1928. Dès 1926, Kleitz, classé comme « national », demanda que l’on condamnât ouvertement la tendance autonomiste et, en novembre 1928, quitta l’UPR pour adhérer à l’Action populaire nationale d’Alsace (APNA), mouvement plus « national » issu de la scission, et dont Kleitz fut membre du comité directeur jusqu’en 1930. Il fonda la section cantonale du nouveau parti. Ayant fait venir de Vallerysthal, Moselle, des ouvriers verriers, Kleitz avait ouvert à Thal-Marmoutier une petite usine de verres à lunettes, transformée par la suite en établissement métallurgique. Le sort politique de Kleitz fut victime de la faillite de la banque savernoise Cromback (banque de commerce), causant de lourdes pertes aux petits dépositaires, et entraînant dans sa chute Kleitz qui en avait été administrateur. Il fut battu aux élections de 1937 par l’UPR Joseph Voelcker ©, agriculteur à Marmoutier.
Archives départementales du Bas-Rhin, D 286, n° 347 ; Chr. Baechler, Le parti catholique alsacien 1890-1939. Du Reichsland à la République jacobine, Paris, 1982, p. 247, 359, 408, 413-414, 420, 568, 573, 730.
Marcel Thomann (1993)