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JUNGHOLTZ von

Famille noble de Haute-Alsace, citée à partir de 1220 (die von Juncholz, en conflit avec les Hattstatt ©), puis en 1233 dans la personne de Conrad von Jungholtz. Ce lignage détenait le château éponyme dont il fit oblation à l’évêque de Strasbourg Heinrich von Stahleck © en 1259. Il se divisa en plusieurs branches dès la fin du XIIIe siècle et s’allia avec plusieurs familles connues comme les Laubgassen ©, les Landsberg © (Catharina von Jungholtz, épouse d’Egenolph von Landsberg, inhumée à Truttenhausen en 1338), les Rathsamhausen ©, les zu Rhein ©. Ses fiefs relevaient aussi bien de Murbach, des Ferrette ©, des Habsbourg © et des Ribeaupierre © que de l’évêque de Strasbourg. En 1337, Hennemann von Jungholtz (écuyer, chevalier en 1355) revendiqua la totalité du fief : à la suite d’une enquête réalisée à la demande du tribunal féodal de Molsheim, seule la moitié du château lui fut attribuée. Les Jungholtz disparaissent à la fin du XIVe siècle avec Elsa, épouse de Heinrich von Regisheim, citée en 1371. Quatre ou cinq dominicaines d’Unterlinden en sont issues, notamment Gertrud von Jungholtz (1247).

Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 1, 1909, p. 872 ; A. Gasser, Livre d’or de ta ville de Soultz, Soultz-Gray, 1909, p. 397-404 (tableau généalogique, bibliographie) ; Ch.-L. Salch, Nouveau dictionnaire des châteaux-forts d’Alsace, 2e éd., Colmar, 1991, p. 163-164.

Georges Bischoff (1992)