Résident supérieur au Cambodge (* Strasbourg-Neuhof 19.8.1850 † Paris 23.3.1913). Fils de Philippe Hahn, garde forestier, et de Salomé Wirrmann. Études de médecine à Strasbourg interrompues par la guerre de 1870 et poursuivies à Brest. Médecin de marine, il œuvra de 1878 à1881 au Cambodge. Membre de la mission scientifique au Cap Horn en 1882-1883 après avoir pris part à la campagne de Tunisie. Il retourna à Phnom-Penh comme médecin du protectorat. Le roi Norondom lui accorda le titre de grand-mandarin. Il entra dans l’administration civile et devint chef de cabinet du résident supérieur en 1885 puis Résident en 1887. Il administra la province de Kampot, proche de la Cochinchine de 1891 à 1895. Maire de Phnom-Penh de 1897 à 1905; résident supérieur en 1907. Chargé de la Mission indochinoise à Nancy et membre de la Commission archéologique de l’Indochine après son retour en France. Chevalier de la Légion d’honneur en 1885; officier en 1904. Grand-croix de l’ordre du Cambodge.
Journal d’Alsace-Lorraine des 29.4 et 17.71906 et des 29.3 et 1.41913; Neue Zeitung, n°88 du 30 mars 1913; Dictionnaire de biographie française, XVII, 1986, 495.
Catherine Kintz (1989)
