Industriel, (Pr) (* Mulhouse 8.6.1849 † Paris17.1.1921). Fils de Jean Chrétien Haensler, maître charpentier, et de Caroline Rosalie Braun. ∞ I vers1879 Marthe Greusset (* Paris 9.3.1859). ∞ II 30.4.1898 Anne Stehelin, fille de Charles Stehelin, industriel. Études à Lausanne, à Mulhouse et à Munich. Suivit les cours de l’École des Beaux-Arts à Paris. Prit part à la défense de Belfort en 1870. Après la fin des hostilités, il entra au bureau d’architecture de Dusillion à Paris. Spécialiste en ébénisterie, il exposa à Paris, Munich, Bruxelles et Nancy et obtint plusieurs prix. Après 1900, il fonda une succursale à Belfort, une autre à Pau. Haensler s’occupa beaucoup des Beaux-Arts, et plus particulièrement de la restauration des verrières du temple Saint-Étienne à Mulhouse. Haensler fut aussi directeur délégué de l’École de dessin et conservateur du musée des Arts décoratifs de sa ville natale. Il provoqua de nombreux dons pour ce musée. En 1920, il s’établit à Paris. Médaille d’honneur de la Société industrielle de Mulhouse et officier de l’Instruction publique (1907).
L. G. Werner, «Auguste Haensler (1849-1921)», Bulletin du Musée historique de Mulhouse, XLII, 1922, p. 5-8 (portrait); Dictionnaire de biographie française, XVII, 1986, 486.
François-Joseph Fuchs (1989)
