Ingénieur, administrateur-directeur, (Pr) (★ Mulhouse 23.9.1842 † Mulhouse 16.9.1908).
Fils de Charles Frédéric Goerich, professeur de musique, et de Louise Weitz. ∞ 22.2.1872 à Mulhouse Élise Henriette Schieb, fille de Georges Schieb, et d’Adèle Baumert. Il fréquenta l’école primaire de Mulhouse, puis l’École professionnelle et l’École des sciences appliquées. Engagé comme dessinateur dans rétablissement André Koechlin et Cie, il y resta 6 ans, puis partit pour Chemnitz, Silésie, où il travailla dans l’entreprise Rich-Hartmann. Il revint et entra dans la maison Flühr de Mulhouse. Il retourna chez André Koechlin en 1869 comme ingénieur de la grosse construction. Nommé administrateur-directeur, il resta dans l’établissement jusqu’en 1906. Il fut par la suite membre du Conseil de surveillance. Il se signala surtout par l’étude et la construction des moteurs à gaz appliqués aux hauts-fourneaux qui transformèrent l’industrie métallurgique. Il construisit les premières turbines à vapeur et installa des stations centrales d’énergie hydraulique ou à vapeur. Il s’occupa beaucoup de l’instruction populaire au sein de la Société industrielle de Mulhouse. Il œuvra notamment pour l’École technique des apprentis, les cours de commerce et participa aux travaux de la commission de l’École professionnelle. Nommé chevalier de la Légion d’honneur à l’occasion de l’Exposition universelle de 1900.
Il publia les résultats de ses recherches et expériences ainsi que des études critiques d’ouvrages techniques dans le Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, notamment : « Notes descriptives sur les machines hydrauliques pour l’alimentation de la ville de Mulhouse, mai 1903 », p. 184 ; « Rapport sur le projet d’utilisation de la force du Rhin entre Niffer et Ottmarsheim de MM. Koechlin, Potterat, Havestadt et Contag », LXXIII, 1903, p. 184 ; « Rapport sur le projet d’utilisation hydro-électrique de la Thur par Fischer-Reinau », LXXVII, 1907, p. 217.
Nécrologie, procès-verbaux de la séance du 30 septembre 1908. Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, LXXVIII, 1908, p. 56.
Raymond Oberlé (1988)
