Universitaire, historien, (I) (? Haguenau 17.2.1862 d. Paris 16.4.1935). D’une famille originaire de Soultz-sous-Forêts, ayant opté pour la France, il entra à l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm (1882). Agrégé d’Histoire (1885), il fut dans l’enseignement secondaire pendant 22 ans, préparant ses deux thèses de doctorat ès-Lettres (sur le droit grec antique) qu’il soutint en 1904. En 1907, il passa en Sorbonne et accumula désormais les honneurs (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, qu’il présida en 1928 ; cravate de commandeur de la Légion d’honneur en 1934 ; Mélanges Gustave Glotz, en deux volumes, en 1932). Homme de devoir, outre de nombreux articles et plusieurs livres (parmi lesquels il convient de citer Le travail dans la Grèce antique paru en 1920, il ne cessa de contribuer à une vulgarisation de haut niveau, acceptant de lourdes tâches matérielles telles que la direction (pendant près de 15 ans, après Th. Reinach) de la Revue des Études Grecques ou encore celle de l’Histoire Générale. Il a joué un rôle éminent dans l’historiographie grecque de langue française.
Dictionnaire de biographie française, XVI, 1985, 374.
Jacques Schwartz (1988)