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GILG Alfred

Enseignant, journaliste, homme politique, (Pl) (? Beblenheim 23.4.1870).

Instituteur à Breitenbach, Munster, Saint-Louis, Masevaux (1890-1909), il fut nommé maître d’école moyenne à Colmar à partir du 15 avril 1909. Militant du parti libéral, il devint l’un des dirigeants locaux de ce parti et fut son candidat lors des élections au Reichstag en 1912. Il collabora à partir de 1913 à l’Elsässer Tagblatt. Dirigeant des associations d’instituteurs d’Alsace-Lorraine, il contribua à leur adhésion au Deutscher Lehrerverein, nationaliste et anticatholique. Il fut élu en 1914 au Conseil municipal de Colmar et devint le porte-parole de sa fraction libérale-démocratique. Mobilisé du 4 août 1914 au 13 mai 1916 en Russie et en Pologne, il reprit ensuite ses activités d’enseignant, de journaliste
et de conseiller municipal. Germanophile, il quitta Colmar en novembre 1918 et s’établit à Berlin, où il devint le Geschäftsführer (secrétaire général) du Hilfsbund für die Vertriebenen Elsäss-Lothringer im Reich, principale association des expulsés et réfugiés. En 1921, il devint également vice-président du Deutscher Schutzbund ; il milita aussi dans l’Alt elsäss-lothringische Vereinigung de Robert Ernst ©.

Peter von Hagenbach. Ein dramatisches Gedicht aus der Vergangenheit des Oberrheins, Strasbourg, 1901.

“Alfred Gilg 60 Jahre alt”, EL Mitteilungen, Berlin, 1930, p. 127, (photo) ; I. Grünewald, Die Elsäss-Lothringer im Reich 1918-1933, 1984.

Léon Strauss (1988)