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GEISMAR Léon

Gouverneur des colonies, (I puis C) (★ Dambach-la-Ville 15.1895 d. Casablanca,
Maroc, 11.5.1944).

Fils de Félix Geismar, négociant en vins, et de Céline Weyl, neveu du général Gédéon Geismar ©, ? 9.8.1926, Marguerite Mouneyres, fille d’un haut fonctionnaire colonial et d’une princesse malgache ; une fille. Étudiant en médecine à Strasbourg, Geismar, incorporé dans l’armée allemande depuis avril 1914, déserta en septembre 1914 pour rejoindre les lignes françaises. Il s’engagea dans l’armée française et fit campagne, comme médecin auxiliaire puis sous-aide major dans l’armée d’Orient. Après la guerre, il abandonna ses études de médecine pour entrer à l’École coloniale (1919-1920). Ses fonctions d’administrateur l’appelèrent successivement à Bamako, à Dakar, au Niger, à Madagascar, à Saint-Louis (Sénégal) et à Lomé (Togo). Promu gouverneur des colonies en 1936, il fut nommé secrétaire général du gouvernement général de l’Afrique Occidentale française en 1938. Frappé par le statut des Juifs en octobre 1940, il fut rétrogradé à un poste d’administrateur, celui de trésorier général de Côté-d’Ivoire. Durant son exil à Abidjan, il rédigea un ouvrage sur les colonisations comparées qui n’a jamais été édité. En juillet 1943, il retrouva son poste de secrétaire général de l’AOF. Il aurait participé à la conférence de Brazzaville présidée par le général de Gaulle (janvier-février 1944). Légion d’honneur (1929), croix de Guerre 1914-1918 (trois citations), Médaille militaire (1917), médaille des Évadés (1927).

Recueil des coutumes civiles des races du Sénégal, Saint- Louis-du-Sénégal, 1933.

Fr. Job, Léon Geismar, Archives Juives, Revue d’histoire des Juifs de France, n° 38/2, 2e semestre 2005, p. 145-150.

Léon Strauss (2006)