Médecin, poète, (Pr) (★ Kinsweiler-Ilbesheim, Palatinat vers 1700 † Bischwiller 5.4.1735).
Fils de Philippe Gottfried Geisel, pasteur († Bischwiller 15.7.1726), et d’Anne Elisabeth Kessler († Bischwiller 9.5.1726). ∞ 26.5.1732 à Bischwiller Jeanne Sophie Heilmann, sœur du successeur de son père. Issu d’une dynastie de pasteurs de l’Église réformée installée dans le duché de Deux-Ponts, Geisel s’orienta vers les études médicales. En décembre 1731, le comte palatin Christian III lui confia la charge de physicien de la ville de Bischwiller, où son père avait exercé son ministère de 1708 à son décès. Auteur d’une pièce en vers sur l’antimoine (Regulum antimonii martiali), il avait produit de nombreux poèmes religieux en latin et en allemand. Une certaine parenté entre son mode d’expression poétique et le Lied von der Glocke a suggéré à Culmann un rapprochement avec la célèbre œuvre lyrique de Schiller.
Archives départementales du Bas-, Bischwiller, paroisse réformée allemande, 3E 46/18, p. 302, p. 302a, n° 918 ; F. W. Culmann, Skizzen aus Ph. Gottfr. Geisel’s Leben und Wirken in der reformierten Gemeinde zu Bischweiler von 1708 bis 1726. Ein Beitrag zur Geschichte der Pietisten und Inspirirten im Elsass und im Herzogtum Zweibrücken, von 1712 bis 1723, Strassburg, 1857, p. 95 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. I, 1909, p. 575 ; Bopp, Die evangelischen Geistlichen in Elsass-Lothringen, 1959, 1959, p. 178.
Théodore Vetter (1988)
