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GEIL Gustave

Général de division, (Pl) (★ Ostheim 26.12.1850 † Brest 10.4.1921).

Fils de Mathis Geil, boulanger, et de Salomé Farny. ∞ 22.8.1887 à Brest Émilie Keisser, fille d’un négociant. Grâce à une bourse, il put entrer en 1869 à l’École de Saint-Cyr d’où il sortit en 1870 pour participer, comme sous-lieutenant, à la défense de Neuf-Brisach. Lors de la capitulation de la place, il fut fait prisonnier. Comme breveté d’état-major avec rang de capitaine, il participa aux campagnes d’Indochine de 1884 à 1886. Nommé à son retour en France en 1887 aide de camp du vice-amiral commandant en chef la région de Brest. À nouveau en Indochine de 1890 à 1892, puis à Madagascar de 1894 à 1896 où il obtint le grade de colonel. Promu général de brigade le 10 octobre1900, il obtint les fonctions de chef d’état-major au corps des troupes coloniales en Indochine, le 15 mars 1903. Lors de sa nomination au grade de général de division le 1er janvier 1908, il se vit confier le commandement de la 3e division d’infanterie coloniale et le commandement supérieur des troupes du groupe de l’Indochine. Placé par anticipation, pour raisons de santé, dans la section de réserve du cadre de l’état-major des troupes coloniales le 24 septembre 1911. Commandeur de la Légion d’honneur (11 juillet 1909).

Archives historiques de l’Armée, IIIe série, dossier 39 ; Le Messager d’Alsace-Lorraine du 13.6.1908 ; Strassburger Post du 4.5.1912 ; Dictionnaire de biographie française, XV, 1982, 948.

† Alphonse Halter (1988)