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FUCHS Albert

Professeur d’Université, (Pl) (★ Saverne 12.4.1896 † Strasbourg 22.5.1983).

Fils d’Albert Fuchs. ∞ 1922 Marie Marguerite Wolf († 11.2.1988), fille d’agriculteur d’Imbsheim. Fuchs fut d’abord libraire-imprimeur à Saverne ; en 1920 la comtesse de Pange © et F. Baldensperger © l’engagèrent à faire des études d’allemand ; reçu premier à l’agrégation en 1924 ; professeur aux lycées de Quimper (1925-1928) et Nancy (1928-1935). Thèse d’État en 1934 et, la même année, professeur à l’Université de Strasbourg. En 1939 lieutenant-interprète au Centre de contre-espionnage à Paris. De 1940 à 1943 professeur à l’Université de Clermont-Ferrand (suite au repli de l’Université de Strasbourg). Début 1944, arrêté avec sa femme par la Gestapo, internés, lui au camp de concentration de Ravensbrück, elle à Dachau ; libérés le 10 et le 30 mai 1945. A repris sa chaire à Strasbourg, qu’il occupa jusqu’à sa retraite (1966).

Goethe. Un homme face à la vie, Paris, 1946 ; Les apports français dans l’œuvre de Wieland de 1772 à 1789, Paris, 1934 ; Geistiger Gehalt und Quellenfrage in Wielands « Abderiten », Paris, 1934 ; Goethe-Studien, Berlin, 1968 ; Le Faust de Goethe, Paris, 1973 ; et de nombreuses études, dont « Goethe et l’esprit français » (1958) et « Goethe et l’Alsace » (1971).

Bibliographie des travaux de Fuchs in : Un Dialogue des Nations. A. Fuchs zum 70. Geburtstag, Paris-Munich, 1967, p. 245-258 (portrait) ; K. P. Wilke, « Albert Fuchs », Deutsches Literaturlexikon, 5, 1977, col. 846-847 ; P. Grappin, « A. Fuchs », Études germaniques, 1983, p. 398 ; G.-L. Fink, « Un grand humaniste A. Fuchs », Élan, 1983, n° 3-4, p. 9 ; G.-L. Fink, « A. Fuchs », Recherches germaniques, XIV, 1984, p. 3-6 ; Le Nouvel Alsacien du 10 mai 1985 (portrait).

Gonthier-Louis Fink (1988)