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FRIRION Jules Joseph

Général de division, (C) (★ Strasbourg 23.2.1805 † au château de la Cadrannière, Carquefou, Loire-Atlantique, 27.7.1893).

Fils de François Nicolas Joseph Fririon ©. ∞ 10.1.1834 à Paris Marie Olympe Louise de Belzim, fille d’un officier de marine. Sorti de Saint-Cyr, il entra en 1824 au 6e Léger et passa comme lieutenant au 1er régiment de la Garde royale en 1829 et eut son uniforme transpercé de balles lors des Trois Glorieuses. Licencié avec la Garde royale à l’avènement de Louis-Philippe, il reprit du service comme capitaine au 19e Léger en 1833. Chef de bataillon en 1840 et lieutenant-colonel en 1846, il servit en Algérie au 56e d’Infanterie. De retour en France il fut nommé colonel du 26ed’Infanterie le 31 août 1848. Général de brigade le 10 mai 1852, il reçut le commandement du département du Nord et commanda de septembre 1854 à février 1858 une brigade de la division de secours aux États pontificaux. Promu général de division en 1857, il obtint le commandement de la 20e division militaire à Clermont-Ferrand, puis en 1859 celui de la 3e armée, à Paris. Membre du comité de l’infanterie, en 1860, il passa au cadre de réserve le 24 février 1870. Rappelé au début des hostilités contre la Prusse pour commander la 3e division militaire à Lille. Après la proclamation de la République, il fut muté à Clermont-Ferrand le 12 septembre 1870, mais refusa ce commandement, le considérant comme une disgrâce. Il fut, sur sa demande, placé le 17 du même mois dans la section de réserve. Admis à la retraite le 6 juillet 1878.

Archives historiques de l’Armée, IIe série, dossier 1357 ; Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, 1893, p. 630 ; Dictionnaire de biographie française, XIV, 1979, 1307.

† Alphonse Halter (1988)