Général, (Pl) (★ Strasbourg 24.1.1765 † Osne-le-Val, Haute-Marne, 9.4.1832).
Fils de Nicolas Freytag, ancien militaire, et de Christine Merckel. Cousin de Jacques de Freytag ©. ∞ 9.6.1800 à Bar-sur-Seine, Aube, Marie Claudine du Sommerard ©, dont il eut six enfants et vécut séparé d’elle à partir de 1818. Volontaire au régiment Alsace-infanterie en 1780, il accéda au grade d’officier à la faveur de la Révolution. Il fit comme lieutenant, puis capitaine, campagne en Amérique (Guyane) de 1792 à 1798. Il servit ensuite à l’armée d’Italie sous les ordres de Brune en 1800 et sous ceux de Masséna en 1802. Chef de bataillon à la Grande Armée, il fut blessé à léna en 1806. Passé à l’armée d’Espagne en 1810, il fut nommé colonel du 129e régiment de ligne avec lequel il participa à la campagne de Russie. Lors de la retraite, son régiment fut anéanti au passage de la Bérésina. Ayant survécu, il reçut le 13 septembre 1813 le commandement du 4e régiment d’Infanterie. Mis à la retraite sous la Restauration avec le grade de maréchal de camp honoraire le 11 octobre 1814, mais remis en activité comme commandant d’armes de la place de Besançon le 1er janvier 1815. Confirmé dans son grade par Napoléon lors des Cent-Jours, il servit à la défense de Paris sous Sébastiani. Au retour des Bourbons, il fut remis à la retraite le 1er septembre 1815. Il a laissé des Mémoires, 2 vol., 1824, concernant des détails sur les déportés du 18 Fructidor à la Guyane, la relation des principaux évènements qui se sont passés dans cette colonie pendant la Révolution. Officier de la Légion d’honneur (6 novembre 1813) et chevalier de l’ordre du Mérite militaire (10 décembre 1824).
Archives historiques de l’Armée, IIe série, dossier 1832 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. I, 1909, p. 524 ; Le Messager d’Alsace-Lorraine du 12.7.1913 ; Dictionnaire de biographie française, XIV, 1979, 1270.
Alphonse Halter (1988)
