Prêtre et journaliste, (C) (★ Rœschwoog 4.2.1851 † Gueberschwihr 5.1.1920). Fils de Joseph Ferber, instituteur, et d’Anne-Marie Leber. Après son ordination le 2.8.1874, Ferber fut nommé professeur au Grand Séminaire de Strasbourg, puis devint précepteur dans la famille des industriels Muller de la vallée de la Bruche. Le 2 octobre 1889, il fut nommé curé de Rosenwiller. Le 31 mars 1893, il entra à la rédaction de l’Elsässer, le quotidien catholique de Strasbourg, dont Pierre Muller (Muller-Simonis © à partir de 1895), son ancien élève, était devenu le commanditaire. En septembre 1895, il devint rédacteur responsable de l’Elsässer, puis rédacteur en chef le 14 mars 1898. En 1895, il participa à la fondation de la première association politique des catholiques strasbourgeois, le Katholischer Wahlverein der Volkspartei. Ferber était favorable, comme Muller-Simonis, au ralliement des catholiques alsaciens au Zentrum allemand, point de vue qu’il défendit avec énergie dans son journal. Le 14 juillet 1906, il fut nommé curé-doyen de Saales, mais garda une grande influence au sein de l’Elsässer, en tant que secrétaire du conseil d’administration. En 1919, il devint aumônier de la congrégation des Sœurs de Saint-Joseph de Saint-Marc, près de Gueberschwihr.
État-civil de Rœschwoog et de Gueberschwihr; Archives de l’évêché de Strasbourg; Papiers Seltz, Matzenheim; C. Baechler, Le parti catholique alsacien 1890-1939. Du Reichsland à la République jacobine, Strasbourg-Paris, 1982.
Christian Baechler (1988)
