Médecin, professeur à la faculté de Philosophie, (Pl) (★ Wittenberg 26.7.1590 † Strasbourg 27.9.1651).
Fils de Valentin Espich, de Dresde, docteur en médecine et en philosophie, professeur de sciences physiques et d’anatomie, et d’Anna Starck, fille de Georg Starck, ammeistre de Meissen. ∞ 1615 à Strasbourg Magdalena Kohloeffel, fille de Daniel Kohloeffel, économe de la Chartreuse et de Ursula Leimer, fille de l’ammeistre Georg Leimer. Huit enfants. Après des études secondaires au Gymnase de Wittenberg, il entreprit un voyage académique à Prague, à Nuremberg et à Heidelberg en compagnie du recteur A. Schad de Spire. À son retour en 1607, il se rendit en Lorraine pour apprendre la langue française. De 1608 à 1610, il fréquenta l’université de Leipzig, avant celles d’Iéna et de Heidelberg. Enfin, il vint à Strasbourg, où il demeura cinq années durant chez Carl Ringler ©, premier pharmacien de la ville, pour suivre l’enseignement de la philosophie et de la médecine. En 1612, il défendit une dispute De pinguedine sous la présidence de Johann Rudolph Salzmann ©, et une autre en 1615 sous Melchior I Sebiz ©. Le 10.6.1615, il prit le grade de docteur à Bâle, après une dissertation De febre quartana. Le 9 novembre de la même année, le droit de bourgeoisie lui fut accordé à Strasbourg par mariage et il s’affilia à la tribu du Miroir. Devenu médecin (archiatre) et conseiller de Jacob von Geroldseck, il retourna à Strasbourg et fut nommé à la chaire de logique et de métaphysique au décès de Daniel Rixinger en 1633. Il fut coopté à la faculté de Médecine comme suppléant en 1639. Chanoine de Saint-Thomas, il assuma deux fois le décanat à la faculté de Philosophie et huit fois à celle de Médecine, ainsi que le rectorat en 1639, 1644 et 1650.
Archives municipales de Strasbourg, état-civil. Registre des décès N 250, f° 652a ; registre des mariages N 250, fos 8a, 9a et 32 ; Livre de bourgeoisie B B 2, rubrique 993 ; J. G. Dorsch, Programme funèbre (19.9.1651), placard ; Berger-Levrault. Annales des professeurs des académies et universités alsaciennes 1523-1871, Nancy, 1890, p. 65.
Théodore Vetter (1987)