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ERNST Robert Frédéric

Homme politique, (Pl) (★ Hurtigheim 4.2.1897 † Rimsting, Bavière, 4.4.1980).

Fils d’August Ernst ©. ∞ I 12.3.1921 à Karlsruhe Liselotte Meyer (★ Karslruhe 1900 † Berlin 9.5.1945), fille de Karl Meyer et de Frieda Platz, 2 enfants ; ∞ II 1.12.1955 Dorothea Gottschlich, de Breslau, directrice de clinique, un fils, Peter, médecin. Études primaires et secondaires au Gymnase protestant de Strasbourg. Ernst passa le Notabitur le 2.8.1914 et s’engagea le même jour au 10e régiment d’Artillerie à pied. Il combattit, à partir de fin septembre, sur le Chemin des Dames, puis près d’Ypres. Le jeune Ernst envisageait de faire carrière dans l’armée prussienne et il fut nommé sous-lieutenant dès juillet 1915. En décembre 1916, dans les Carpathes, il découvrit la question des minorités allemandes en Europe orientale. Officier d’ordonnance de Karl Haushofer, le fondateur de la géopolitique, il obtint d’être affecté dans l’aviation. Observateur, il fut abattu près de Cambrai et grièvement blessé (novembre 1917), mais il revint au front en mai 1918. Des complications de ses blessures le ramenèrent à Strasbourg, qu’il quitta le 20.11.1918 pour Karlsruhe. Démobilisé avec le grade de lieutenant et la croix de Fer, il acquit la citoyenneté badoise et commença des études de droit à Heidelberg. En octobre 1919, Ernst s’inscrivit en économie politique à Tübingen. Avec son ami Brill ©, il y constitua un groupe d’étudiants alsaciens-lorrains, noyau du Verband der elsass-lothringischen Studentenbünde, dont il prit la présidence. Après avoir soutenu sa thèse de doctorat (février 1921), il devint chef du service d’Alsace-Lorraine du Deutscher Schutzbund für das Grenz- und Auslandsdeutschtum à Berlin tout en publiant un Elsass-Lothringischer Pressedienst. Il siégeait également aux comités directeurs du Hilfsbund der vertriebenen Elsass-Lothringer et du Wissenschaftliches Institut der Elsass-Lothringer im Reich à Francfort. Désireux de marquer la spécificité de la question d’Alsace-Lorraine, il réussit à détacher au début de 1922 l’Elsass-Lothringische Arbeitsstelle du Schutzbund, tout en s’assurant un financement par la Deutsche Stiftung, proche de la Wilhelmstrasse, ministère des Affaires étrangères allemand. Mécontent du faible engagement politique du Hilfsbund, il profita de la détérioration des rapports franco-allemands pour fonder en janvier 1923, avec des fonds privés d’origine suisse (?), la revue mensuelle Elsass-Lothringen / Heimatstimmen, subventionnée dès mars 1924 par le ministère allemand de l’Intérieur. En avril 1924, avec l’appui de Schwander ©, Scheüch ©, Goetz © et Scherer ©, il constitua à Berlin l’Alt-Elsass-Lothringische Vereinigung réservée auxAlsaciens-Lorrains de souche établis dans le Reich. Tout en évitant la propagande revanchiste, Ernst entendait maintenir le caractère germanique de la culture alsacienne et « stimuler régulièrement », sans distinction d’orientation politique, tous ceux qui, en Alsace et en Moselle, remettraient en cause l’ordre établi par les Français. Il s’employa à la diffusion des livres allemands par l’intermédiaire du Colportage catholique de l’abbé Goldschmidt et du Colportage évangélique d’Eugène Wurtz ©. Après une entrevue à Kehl avec Charles Hauss © (fin 1924), il obtint « d’un industriel allemand » les fonds nécessaires au démarrage de l’hebdomadaire, Die Zukunft. Il défendit les accords de Locarno devant les députés de l’opposition de droite et acquit ainsi la confiance de Stresemann, qui le chargea de répartir les subventions destinées à l’ancien Reichsland : il devint dès lors l’un des principaux bailleurs de fonds de la presse alsacienne non-jacobine et des partis autonomistes. Il aurait distribué entre 1925 et 1933, deux millions de RM, le plus souvent par l’intermédiaire de l’avocat suisse Wildy ©. Inculpé dans le procès de Colmar, il fut condamné le 12.6.1928 par contumace à quinze ans de prison pour complot contre la sûreté de l’État. Son activité s’étendit à l’ensemble des minorités allemandes en Europe : il présida, à partir de 1930, le Deutscher Schutzbund, le Volksdeutscher Klub et le Volksdeutscher Arbeitskreis et négocia à Budapest, Belgrade et Bucarest, des améliorations du statut des minorités. Ernst fut en 1932 à l’origine du financement de la reconstruction de la Hunebourg par Alfred Toepfer © et de sa gestion par Frédéric Spieser ©. Monarchiste dans sa jeunesse, Ernst proche des milieux conservateurs, évita tout engagement politique précis sous la république de Weimar. Le 1.5.1933, il adhéra « sans restriction mentale » au parti national-socialiste. Protégé de Rudolf Hess, il fut membre de l’éphémère Volksdeutscher Rat présidé par K. Haushofer et vice-président du Volksbund für das Deutschtum im Ausland (VDA) et du Bund der Elsass-Lothringer im Reich à la place du démocrate Donnevert, il fusionna en 1935 toutes les organisations d’Alsaciens-Lorrains dans le Reich dans le Bund der Elsass-Lothringer im Reich. Il participa avec « mauvaise conscience » à l’élimination des responsables juifs de tous ces organismes. Le 19.6.1936, il rompit avec le VDA, dont Steinacher voulait maintenir l’autonomie par rapport au parti. Il continua à répartir les fonds secrets du ministère
des Affaires étrangères pour l’Alsace : l’argent était remis en Bade ou en Suisse à ses hommes de confiance, Schall © de 1932 à 1935, Roos © de 1935 à 1937, puis Mourer © de 1937 à 1939.

Pourtant la dégradation de ses rapports avec certains organismes nazis, comme la Volksdeutsche Mittelstelle, contrôlée par les SS, l’aurait amené à projeter une émigration au Brésil ou un engagement dans le Luftwaffe. Mobilisé en août 1939 avec le grade de commandant dans un état-major d’aviation, Ernst fut détaché en décembre à l’Auswärtiges Amt comme expert des questions d’Alsace-Lorraine. Dès janvier 1940, il forma avec Otto Meissner © le projet d’un protectorat d’Alsace-Lorraine, dont il serait devenu chef du gouvernement, avec des ministres comme Bickler © et Rossé ©. Il prépara avec Scheel © l’installation du Sicherheitsdienst et de la Gestapo en Alsace. Le 19.6.1940, il traversa le Rhin à Vieux-Brisach. Le 20, il fonda à Colmar l’Elsässischer Hilfsdienst. Le 21, à Karlsruhe, le Gauleiter Wagner © le désigna comme son Generalreferent (rapporteur général). Il devait représenter auprès du chef de l’administration civile en Alsace la population locale mais uniquement à titre consultatif. En même temps, il fut nommé Oberstadtkommissar de Strasbourg, mais dès le 28.6., il délégua ses attributions municipales à Ellgering ©. En juillet, il s’employa à faire libérer les Alsaciens et Lorrains prisonniers de guerre. Le 18.7., il décida les « Nancéiens » à signer la pétition à Hitler, dite Manifeste des Trois-Épis. Selon Keppi ©, il aurait annoncé aux chefs autonomistes qu’une clause secrète de l’Armistice entérinait l’annexion et il aurait présenté aux catholiques leur signature comme une garantie contre des mesures anticléricales. Il apporta immédiatement ce texte à Berlin, mais Hitler ne mentionna pas l’Alsace-Lorraine dans son discours au Reichstag le 19.7. Au cours de l’été, il tenta vainement de faire de l’EHD une force politique relativement autonome ; il ne parvint pas non plus à placer ses amis alsaciens à des postes importants de la direction politique et administrative du Gau. À l’en croire, sa fonction essentielle consistait désormais à expliquer aux autochtones des mesures qu’il désapprouvait « intérieurement ». En août 1940, il se fit admettre dans les SS avec rang de Standartenführer (colonel), ce qui lui permit de faire recevoir les Nanziger par Himmler lors de leur voyage à Berlin en décembre 1940. Le Gauleiter de Lorraine, Bürckel, ne supporta pas ses protestations contre l’internement de Robert Schuman et contre les expulsions massives ; il lui interdit l’accès de son domaine. En Alsace, par contre, Ernst obtint voix consultative dans l’établissement des listes d’expulsion et aurait réussi à en faire exclure les francophones des vallées vosgiennes. En 1942, il fut responsable de l’internement pendant 22 mois de Mme Marie Wittersheim qui n’avait pas répondu à son salut hitlérien et s’était entretenu devant lui en français avec un client de son salon de coiffure. Le 5.3.1941, Ernst prit la direction effective de l’administration du Grand Strasbourg (qui comprit Kehl à partir du 4.12.1941). Il avait été question un moment de faire de lui le Regierungspräsident d’un district qui aurait réuni le Bade central et l’Alsace moyenne. Sa présence à la mairie aurait permis d’éviter une épuration massive du personnel communal. Le bilan de sa gestion, qui bénéficia de moyens budgétaires très importants, reste à établir. Initiateur en janvier 1942 d’un appel des volontaires des deux guerres à l’engagement des Alsaciens dans la Wehrmacht contre le bolchevisme, Ernst affirma à plusieurs reprises publiquement qu’il n’y aurait pas d’incorporation obligatoire. Quand cette mesure fut néanmoins décidée, le 25 août 1942, il demanda à rejoindre le front de l’Est, où il servit d’avril à septembre 1943 dans une escadre de bombardement. Le 10.1.1944, il s’était adressé à des Alsaciens mobilisés au camp de Wadern (Brandebourg), et leur avait affirmé, sous leurs huées, sa confiance dans la victoire finale. Wagner lui imposa de reprendre ses fonctions après le premier bombardement de Strasbourg. Il fut nommé alors Oberbürgermeister le 15.9.1944 avec effet rétroactif au 1.4.1944. Malgré les avances d’Albrecht Haushofer et de Karl Strôlin, Ernst ne participa point à la conjuration antihitlérienne du 20.7.1944. Il devait prendre le 23.11.1944, le commandement d’un bataillon du Volksturm, mais l’entrée de la 2e D.B. dans la ville le contraignit à accompagner le Gauleiter dans sa fuite outre Rhin. Tout en continuant à administrer Kehl, Ersnt participa à Colmar à la fondation de l’Elsässische Freiheitsfront avec les rescapés du nazisme autochtone. Il tenta aussi de constituer à Oberkirch un bataillon alsacien du Volksturm ; en mars 1945, il fut officier de liaison de Wagner avec l’armée. Il aurait obtenu du Gauleiter que les détenus alsaciens ne fussent pas évacués des prisons et camps badois au moment de la retraite. Son fils Gerhard, engagé volontaire, fut tué à Breslau le 22.4.1945. Sa femme et sa fille Liselotte se suicidèrent à Berlin le 9.5.1945. Ernst se cacha à Munich avec Mourer et ne se rendit aux Américains que le 3.8.1945. Le 16.3.1946, il fut remis à la police française. Emprisonné à la prison militaire de Metz, il avait été d’abord inculpé de haute trahison. Son avocat, Paul Eber ©, fit valoir que ce crime ne pouvait être imputé à un étranger. L’incrimination fut alors transformée en celle de crimes de guerre, mais les autorités politiques et le ministère public s’obstinèrent pendant huit ans à faire établir sa citoyenneté française. Sa nationalité allemande fut pourtant confirmée par le tribunal de Strasbourg (22.7.1947) et la cour de Colmar (27.7.1948). Entre temps, il avait été appelé à témoigner aux procès de Wagner et des principaux collaborateurs alsaciens : il éluda chaque fois les questions trop précises et évita de charger son chef et ses protégés. Le 1.3.1948, le maire de Hurtigheim, sollicité par le procureur de la République, refusa d’inscrire rétroactivement Ernst sur le registre des personnes réintégrées de plein droit dans la nationalité française à la date du 11.11.1950. Le verdict de Colmar fut cassé, mais le 26.7.1950 et le 10.1.1951 la cour de Colmar confirma la décision du maire du village natal d’Ernst. L’affaire fut à nouveau évoquée par la cour de Cassation le 10.7.1951 et par la cour d’appel de Nancy le 7.5.1952. Pendant ce temps Ernst rédigeait ses mémoires dans sa cellule sous le titre de Rechenschaftsbericht. Le maire de Hurtigheim renouvela son refus d’inscription le 26.10.1953. En janvier 1954, la cour de Nancy admit finalement qu’Ernst était Allemand depuis sa mobilisation en 1939. Le 16.1.1954, il fut mis en liberté provisoire, mais retenu avant d’avoir franchi la frontière à la suite d’un conseil interministériel réuni par le président du Conseil Laniel. Il fut transféré dans une voiture de police à Toulouse dans l’attente d’une assignation à résidence dans le Tarn-et-Garonne. Pourtant, au bout de trois jours de « tourisme » dans le Midi, il fut ramené dans sa cellule, malgré les démarches diplomatiques de Bonn en sa faveur. C’est alors qu’il demanda à l’ancien éditeur berlinois des Heimatstimmen de publier le Rechenschaftsbericht, sorti clandestinement de sa prison. Sujet allemand, il pouvait être jugé pour divers crimes de guerre : incitation à la trahison, complicité dans l’incorporation de force de Français dans une armée ennemie, privation de liberté et séquestration. Le procès devant le tribunal militaire de Metz ne dura que quatre jours. Le 13.1.1955, Ernst fut condamné à huit ans de prison, peine couverte par sa détention provisoire. Il fut immédiatement conduit à la frontière allemande. Il habita Stuttgart (1955-1958), puis son ancienne maison à Berlin-Nikolasee. Retiré au bord du Chiemsee, il aurait refusé le poste d’Oberbürgermeister de Heidelberg et se contenta de siéger au Conseil municipal et au conseil paroissial de Rimsting.

Publications de Robert Ernst : Die Eingliederung der vertriebenen Elsass-Lothringer in das deutsche Wirtschaftsleben im Augenblick seines Tiefstandes. Tatsachen und Politik, Diss. Tübingen, 1921 (Berlin, Leipzig, 1921) ; Deutsche Wurzeln der els. Kultur (…), hrsg. v. Verband der Elsass-Lothringen Studentenbünde, 1921 : « Deutschland und Elsass-Lothringen », Deutsche Politik. 6, 1921, p. 642-647 ; « Elsass-Lothringen. Ein Blick auf seine Geschichte », Die Gegenrechnung, II, 1922, p. 245-255 ; « Der Autonomiegedanke in Elsass-Lothringen, Staat und Voikstum, Berlin, 1926, p. 172-180 : « Elsass », Taschenbuch des Grenz- und Auslandsdeutschtums. 7. a, Brandenburg, s. d. ; Elsass-Lothringischer Pressedienst. Berlin, 1921 (?) – 1938 (?)  ; Elsass-Lothringen / Heimatstimmen. Berlin, 1923-1940 (fusionne ensuite avec Strassburger Monatshefte, Strasbourg, 1940-1944) ; « Strassburg im oberrheinischen Raum », Land am Oberrhein, 1941, p. 144-145 ; Der Bund der Elsass-Lothringer im Reich am Ziel. Die Vertretertagung in Strassburg und Metz am 13 u. 14.9.1941, Strasbourg, 1941 ; « Die volksdeutsche Bewegung im Elsass und Lothringen 1918-1940 », Elsass und Lothringen. Deutsches Land. Berlin, 1942, p. 131-141 ; (…) Feldpostbrief an die Strassburger bei der Wehrmacht und der Waffen-SS (…), Strasbourg, 1943 ; Rechenschaftsbericht eines Elsässers, 1re éd., Berlin, 1954 ; 2e éd., Berlin, 1955 (Schriften gegen Diffamierung und Vorurteile. 5. Gegen Diffamierung der Verteidiger deutschen Volkstums).

Sources archivistiques en France et en R.F.A. et Akten zur deutschen Auswärtigen Politik 1918-1945, en cours de publication depuis 1966, passim et se reporter aux ouvrages cités plus bas : Baechler, p. 676 ; Bankwitz, trad. fr. p. 123-127 ; Grünewald, p. 258-260 ; Kettenacker, trad. fr., I, p. 132-133 ; Rothenberger, p. 328- 330. Procès du complot autonomiste de Colmar, Colmar, 1928 ; Procès de Besançon, Colmar, 1929 ; P. Lévy, Le germanisme à l’étranger, Strasbourg, 1933 ; M.-J. Bopp, L’Alsace sous l’occupation allemande, Le Puy, 1945 ; R. Heitz, À mort, Paris, 1946 ; J. Sigmann, « Ernst et l’autonomisme alsacien », Revue d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, 1951, p. 72-75 ; F. Spiesser, Tausend Brücken, Stuttgart, 1952 ; H.A. Jacobsen, Nationalsozialistische Aussenpolitik, 1933-1938, Frankfurt, 1968 ; D. Dreyfus, La vie politique en Alsace 1919-1936, Paris, 1969 . H.-A. Jacobsen, Hans Steinacher, Boppard, 1970 ; F.-G. Dreyfus, « L’Allemagne de Weimar et le problème alsacien », Bulletin de la Société d’Histoire moderne, 1971, p. 2-13 ; Ch. Béné, L’Alsace dans les griffes nazies, 6 vol. parus, Raon-l’Étape, depuis 1971 ; L. Kettenacker, Nationalsozialistische Voikstumspolitik in Elsass, Stuttgart, 1973, (trad. partielle en français, Saisons d’Alsace, 65/1978 et 68/1979) ; P. Kluke, « Nationalsoz. Voikstumspolitik in Elsass-Lothrigen, 1940-1945 », Aussenpolitik u. Zeitgeschichte, 1974, p. 222-237 ; K.-H. Rothenberger. Die e.-l. Heimat- und Autonomiebewegung zwischen den beiden Weltkriegen, Bern, 1975 ; F. L’Huillier, La Libération de l’Alsace, Paris, 1975 ; P. Schall, Elsass gestern, heute und morgen, Filderstadt-Bernhausen, 1976 ; J. Bariéty, Les relations franco-allemandes après la première Guerre mondiale, Paris, 1977 (chap. 1) ; P. Schaeffer, L’Alsace et l’Allemagne de 1945 à 1949, Metz, 1977, (de grosses erreurs sur Ernst !) ; H. Bickler, Ein besonderes Land, Lindhorst, 1978 ; Ph. Bankwitz, Aisatian autonomist leaders 1919-1947, Lawrence, 1978 (trad. fr., Saisons d’Alsace, 71/1980) ; P. Zind, Elsass-Lothringen (…), Paris, 1979 ; Ch. Metzger, L’Alsace entre la France et l’Allemagne 1919-1932, th. 3e cycle, Metz, 1980 ; Chr. Baechler, Le parti catholique alsacien. Paris, 1982 ; E. Riedweg, Strasbourg, ville occupée. Steinbrunn-le-Haut, 1982 ; J.-CI. Richez, « Ernst », Encyclopédie de l’Alsace, V, 1983, p. 2839-2840 ; I. Grünewald, Die Elsass-Lothringen im Reich 1918-1933, Bern, 1984 ; A. Wahl, Les Alsaciens-Mosellans dans la Deuxième Guerre mondiale. Catalogue de l’Exposition, s. l. (Paris), n.d. (1984) ; M. Rehm, « Ein elsässischer Patriot im 20. Jahrhundert Robert Ernst (1897-1980) », Studien der Erwin von Steinbach-Stiftung, t. 5, 1984, p. 139-150; K. Hochstuhl, Das Elsass in den Jahren 1938-1940. Frankfurt, 1984. Nombreux articles dans la presse depuis 1928. Pour l’avant-guerre, il faut dépouiller le Bulletin quotidien de l’Office régional d’information. Strasbourg. 1930-1939 ; Depuis 1945 : Dernières Nouvelles d’Alsace des 6.7.1950. 11.1.1951. 22.11.1951, 8 au 16.1. 1954 ; Le Nouvel Alsacien des 7.6.1951. 13.12.1951, 14.3.1952, 8.5.1952, 22.5.1953, 11.12.1953. 14.1.1954, 16.1.1954, 22.1.1954, 12.11.1954, 11 au 14.1.1955 ; Honneur et Patrie du 21.1.1954 ; Voix d’Alsace (Dahlet) du 1.1.1955 ; Basler Nachrichten du 6.2.1954 ; Die Tat (Zurich, Dahlet) du 27.1.1951 ; Münchner Merkur (Lütgenhorst) du 12.12.1953 ; Nouvelle voix d’Alsace-Lorraine (Zind), 1982, n° 3 ; Europa ethnica, 1977, p. 12, 1980, p. 68 ; Der Westen, 1967/1, 1980/2, 3, 5 ; Die Rheinpfalz (R. Oberhauser), 7.5.1980 ; Wasgau-Blick (R. Oberhauser), 1980/5.

Iconographie : Bild und Funk, 5.2.1955 ; Jacobsen, NS Aussenpolitik, p. 224 et 225 ; Bankwitz, Saisons d’Alsace, p. 64. Riedweg, p. 98, 99, 100,103 Kettenacker I, Saisons d’Alsace, p. 48, 80, 97, 112 ; Wasgau-Blick, 1980 p. 168 ; Studien der E. v. Steinbach-Stiftung, V, 1984.

Léon Strauss (1987)