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EGLY Jean-Marc

Directeur de recherche, membre de l’Académie des Sciences (★ Aïn-Séfra, Algérie 27.12.1945).

Marié. 2 enfants. Etudes secondaires au lycée Jules Ferry à Saint-Dié, Vosges. A présenté sa thèse pour le doctorat ès sciences, chimie, en 1970 à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg. Deux ans plus tard, il a obtenu le diplôme d’Etat sur les pollutions et nuisances. Il a acquis dans la même université le titre de docteur en biochimie en 1976 et l’année suivante au laboratoire de Jerker Porath, Biomedicum centrum, à Uppsala (Suède) le post-doctorat de techniques réparatrices. De 1978 à 1985, il a été chargé de recherche à l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC), unité INSERM U 596 « Biologie moléculaire et génie génétique » de Strasbourg. Il est directeur de recherche dans cet Institut depuis 1985. Parmi ses découvertes, il faut signaler en 1988 celle d’un premier facteur de la transcription, TBP, et en 1993 celle du complexe qui lie transcription et réparation de l’ADN. Depuis 1998, il porte un intérêt à l’explication des maladies impliquant les facteurs identifiés. Ses travaux actuels portent sur TFIIH à l’origine des syndromes cliniques de la transcription. Pour l’ensemble de ses travaux dans le domaine du TFIIH, facteur impliqué dans la transcription et la réparation de l’ADN, il a obtenu en 2004 le Grand Prix de l’INSERM. Il a enseigné à l’Ecole supérieure de biotechnologie de Strasbourg et dans des « Advances Courses » (Lisbonne, Oklahoma, Bochum). Jean-Marc Egly est à l’origine de la décision prise fin 1996 par le ministère de créer le Génoscope et donc de raccrocher la France au programme Génome humain. Il a été désigné président du comité scientifique et l’est resté jusqu’en 2002 lorsque le Génoscope a été intégré au Consortium national de recherche en génomique. Président du Conseil scientifique à l’Institut de recherche de l’appareil digestif (IRCAD, Strasbourg), depuis 2004. Membre de l’Académie des Sciences (29.11.2005).

Les domaines d’expertise et de consultance de Jean-Marc Egly sont nombreux : régulation de l’expression des gènes, maladies de la réparation – transcription, vieillissement, biologie moléculaire, génétique, chimie des protéines, biotechnologie. Il est conseiller scientifique dans diverses sociétés françaises et étrangères et plus particulièrement auprès d’institutions nationales ou même internationales : Oklahoma Médical Research Found, USA (1996-2001) ; Agence nationale de recherches contre le Sida (1997-2000) ; Association pour la recherche contre le cancer (1997-2003) dont il devenu président du Conseil Scientifique ; Centre de très grand séquençage des génomes (président du conseil scientifique ; 1997-2003) ; Institut Cochin de génétique moléculaire (1998-2002) ; Office parlementaire d’évaluation des choix stratégiques et technologiques (Assemblée Nationale ; 1998-2008) ; NATO, Coopérative Science and Technology (Life Science and Technology, Bruxelles, 1999-2002); Institut Curie (1998-2004) ; Fondation pour la recherche médicale (2000-2003). Représentant français de Biomed 2 et du 5e Programme cadre de recherche et développement (PCRD – 1998-2003) auprès de la CEE au titre du ministère de la Recherche (Bruxelles). Expert pour le 5ème et le 6ème PCRD. Auteur d’un rapport sur le Très Grand Séquençage (1996 ; ministère de la Recherche, France) ; Auteur de rapports Ageing in Europe and Genomes in Europe pour les Communautés européennes (2000). Il est président du Conseil scientifique recrutement programme Avenir/Jeunes chercheurs de l’INSERM (2004). Conseiller auprès du Directeur des Sciences du Vivant au Commissariat à l’Energie Atomique (2003). Responsable scientifique du programme Biologie-Santé à l’Agence nationale de recherche (2005). Président du conseil scientifique de l’Association de la recherche contre le cancer (ARC) (2006-2012). Il est l’auteur de plus de 160 publications dans des revues comme Cell Molecular, Nature, Science, Embo, Journal of Biology and Chemistry. Ses recherches et ses publications sont à l’origine d’une quinzaine de produits commercialisés (brevets) pour la chromatographie (réparation de bio-molécules). Parmi ses loisirs, on peut citer celui de la littérature. Il a écrit un roman avec Flubert Delobette, Le rêve du papillon rouge. Parmi les distinctions, on peut citer : Prix Tartois, Fondation pour la recherche médicale (1996). Prix européen Jeanne Loubaresse/lnstitut Curie (1997). Descartes Award de la Communauté économique européenne (2000). Prix AGF/Athéna-Institut de France (2002). Grand Prix INSERM 2004. Chevalier de l’Ordre national du Mérite (1996). Chevalier de la Légion d’honneur (2006).

Inserm : Institut national de la santé et de la recherche médicale. Prix 2004. Publ. du département de l’information scientifique et de la communication, Inserm, Paris, 48 p.

Jean-Pierre Kintz

Complément :
Elu membre de l’Académie des Sciences en 2005. Il est également membre du conseil scientifique de l’oOffice parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques.
Officier de la légion d’Honneur en 2014.