Evêque missionnaire (? Bermont, Territoire de Belfort 11.3.1838 † en Mandchourie 7.12.1887).
Fils de Pierre François Dubail, maître d’école, et de Marguerite Juillerot, cultivatrice. Il a fait ses études à Luxeuil puis à La Chapelle-sous-Rougemont avant d’entrer au séminaire des Missions Etrangères à Paris. Ordonné prêtre le 21.12.1861, il s’embarqua quelques mois plus tard à destination de la Mandchourie. Il n’arriva en Chine que trois mois plus tard après avoir fait naufrage, le navire qui le transportait ayant brûlé. Il apprit le chinois et se forma à son travail missionnaire à la mission de Pa-Kia-Tse dont il eut ensuite la responsabilité. Malgré ses réticences, il fut choisi en 1878 comme évêque coadjuteur par Mgr Vénolles auquel il succéda peu après. Le 9.11.1879, il fut sacré à Cha-Ling évêque titulaire de Bolina et vicaire apostolique de la Mandchourie. Il rédigea un règlement pour les missionnaires, mais, malade, il dut rentrer en France en 1881. Après un séjour de trois ans en métropole, il regagna la Mandchourie où il devait s’éteindre, à Ing-Tsé. Son œuvre missionnaire fut considérable.
Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. I, p. 403-404 ; Launay, Mémorial des Missions étrangères, t. 2, 1916, p. 208-209 ; Dictionnaire de biographie française, XI, 1967, 858.
André Larger (1985)
