Syndicaliste et communiste (★ Grendelbruch 21.11.1899 † Strasbourg 25.11.1942).
Fils de Joseph Dangelser, et d’Odile Schlecht. ∞ Élise Kister (★ Schweighouse 8.11.1899). Ouvrier de filature dans la vallée de la Bruche. Il servit dans l’armée allemande en 1917 et 1918 et dans l’armée française en 1920. De 1920 à 1927, il fut secrétaire appointé du syndicat des ouvriers métallurgistes CGT, puis CGTU à Rombas, Moselle. Il était également secrétaire de la section communiste de cette ville industrielle. Il partit pour Strasbourg en 1927, y travailla comme monteur en chauffage central, tout en servant de correspondant à l’Humanité d’Alsace et de Lorraine, éditée à Metz. En 1929, lors de la scission, il resta fidèle au parti communiste SFIC, dont il dirigeait la cellule Liebknecht à la Krutenau. En juin 1 933, il alla à Moscou et y aurait suivi les cours de l’École léniniste internationale. À son retour, en septembre 1934, il travailla à nouveau chez différents patrons, avant de se faire embaucher le 1.12.1935, lors du congrès d’unité, comme secrétaire du Syndicat unifié des ouvriers de fabrique du Bas-Rhin, qui groupait notamment les travailleurs de Pechelbronn et ceux de l’industrie du cuir. À partir du 1.7.1937, ce syndicat organisa également les ouvriers du textile. Candidat du PC à Saverne lors des élections législatives de 1936, Dangelser se désista au second tour en faveur de C. Dahlet ©. En décembre 1938, il abandonna ses fonctions syndicales pour raison de santé.
Archives départementales du Bas-Rhin, D284 (348), D286 (348), AL102 (47) ; Travailleur syndicaliste 1936-1938 ; Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français sous la direction de J. Maitron, XXIV, p. 43.
Léon Strauss (1986)