Sous-officier, chef des insurgés strasbourgeois en 1815 (★ Montargis 1795).
Lors des licenciements de l’armée, une insurrection des sous-officiers et des soldats éclata à Strasbourg du 2 au 4 septembre 1815. Les insurgés réclamèrent le paiement de la solde. Généraux et colonels, parmi lesquels leur supérieur Jean Rapp ©, furent gardés par des postes devant leur résidence. Dalousi se fit proclamer « sergent-général », rédigea des proclamations et obtint du conseil municipal le vote d’un emprunt. Les régiments défilèrent dans les rues aux cris de « Vive le roi, vivent les Strasbourgeois ». Arrêté le 20 octobre, condamné à mort, Dalousi fut gracié par le roi estimant qu’« il avait rendu service à la chose publique ».
P. Leuilliot, L’Alsace au début du XIXe siècle, I, La vie politique, Paris, 1959, p. 55-63 (avec bibliographie) ; Dictionnaire de biographie française X, 1965, 14-16.
Jean-Pierre Kintz (1986)
DALOUSI Denis Joachim (compléments)
Né à Montargis (Loiret) le 1.8.1784, † Orléans 8.6.1861. Dalousi poursuivit une carrière militaire après son rappel au service en 1816. Promu capitaine en 1835, il fut admis à la retraite en 1836. Retiré à Orléans. Chevalier de la Légion d’honneur en 1832.
Le Bas, France, dictionnaire encyclopédique, 6. Paris, Firmin Didot, 1842, p. 306-308. Base Léonore (consultée 24.5.2018). Archives municipales d’Orléans, registres des décès 1861.
Philippe Legin (mai 2018)
