Médecin praticien (? Feuques, Pas-de-Calais, 12.11.1794 † Saint-Omer 1868).
Neveu de Pierre C., Fils de François Boniface C., propriétaire (? 25.9.1855, † ?) et de Marie Françoise Bonvoisin. ? 14.12.1825 à Strasbourg Annette Pauline Flamant (? 1806 † 1878), fille de René Pierre FI. (? 1762 † 1832), professeur de pathologie externe et de médecine opératoire, puis d’obstétrique à la Faculté de Strasbourg, et de Jeanne Gabrielle Scolastique Faninger. Trois enfants, dont Amélie (? Kranoski, gouvernement de Koursk, Russie, 3.10.1826 † Strasbourg 12.3.1854), épouse de 3. Ayant entrepris des études médicales à Strasbourg auprès de son oncle Pierre C., François Martin C. a soutenu une thèse de doctorat : De l’hydropisie considérée comme maladie consécutive ou secondaire et fut reçu docteur le 22.3.1817. Il séjourna ensuite quelques années à Paris. En vue de son établissement en Russie comme médecin de la légation française du prince Bariatinski, roi du Caucause, dans la pro- vince de Koursk, il avait dû, préalablement y reprendre ses études. Revenu à Strasbourg pour son mariage, il retourna en Russie jusqu’en 1832, puis s’établit à Strasbourg, à Haguenau et enfin à Saint-Omer où il devint médecin de l’hôpital civil.
Outre une série d’articles sur la cataracte et le cristallin publiés dans le « Journal universel de sciences médicales » entre 1819 et 1820, on doit à François Martin C. une note intitulée : Du nombre des médecins en Russie, tirée des souvenirs d’un même médecin, t. XV, p. 422.
AMS, registre des mariages 1825 n° 468 ; L. Hahn, article François Martin Coze, dans Dechambre, Dict. des sciences médicales, t. 22, 1879, p. 298 ; C. Zeller, La dynastie Coze…, op. cit., p. 28.
Théodore Vetter et Cyrille Zeller
