Préfet du Bas-Rhin, (C) (★ 1776 † 1857).
D’une vieille famille angevine, fils d’un président de la Cour des Monnaies de Paris. Auditeur au Conseil d’Etat, puis maître des requêtes attaché au Ministère des Finances en 1824. Il eut une « carrière mouvementée » : Préfet de l’Isère (27.10.1817), au lendemain de la Conspiration de Didier, victime de l’élection de Grégoire (1819). Préfet du Doubs (février 1820), rentré dans la vie privée dès le 19 juillet suivant. Préfet du Doubs à nouveau (7.8.1830). Préfet du Bas- Rhin (30.9.1831), installé le 6 octobre, en pleine période électorale. « Une conscience droite, un tempérament autoritaire, dur pour lui-même comme pour les autres, tâtillon et procédurier ». (F. Ponteil). Conseiller d’Etat (24.7.1837). Il se retira au château du Cloup, Corrèze.
Ponteil, « Un préfet de Strasbourg sous la Monarchie de Juillet », Revue politique et parlementaire, t. 137, 1 928, p. 477-488 et « M. Choppin d’A., préfet du Bas-Rhin sous Louis-Philippe, 1831-1837 », La Vie en Alsace, 1930, p. 256-260 ; F. Ponteil, L’opposition politique à Strasbourg sous la Monarchie de Juillet, 1932, p. 211-212 ; DBF 8, 1959, col. 1253 (sur la famille uniquement) ; Himly, Chronologie, p. 173.
Paul Leuilliot (1985)