Pasteur et poète (P) (★ Bischwiller 14.4.1817 † Feodosia, Crimée, 16.7.1872).
Fils de Charles Philippe Candidus (★ 1793 † 1860), pasteur à Bischwiller et à Asswiller, et de Marie Élisabeth Allgeyer de Strasbourg (★ 1799 † 1870). ∞ 20.10.1849 Louise Hornus de Spire. Études au gymnase et à la faculté de Théologie de Strasbourg (1837-1842). Sa carrière pastorale se déroula surtout hors d’Alsace ; instituteur à Sainte-Marie-aux-Mines (1841-1842), vicaire à Altwiller (1842-1846), pasteur à Nancy (1846-1858), pasteur de la communauté protestante allemande à Odessa (1858-1872).
Poète de langue allemande qui a publié trois recueils : Gedichte eines Elsässers (1846) ; Deutscher Christ (1854) et Vermischte Gedichte, Leipzig, 1869. En 1871 il publia deux poèmes glorifiant le rattachement de l’Alsace à l’Allemagne (Heimliche Heimat). Il publia aussi deux ouvrages sur la philosophie des religions : Grundlager zu einem Neubau der Religionsphilosophie, Leipzig, 1854, et Mes griefs contre ces Messieurs par Madame la Logique (1860), où il critiqua les philosophes français en s’appuyant sur la logique de Hegel.
Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 1, 1909, p. 278 ; E. Musebeck, Carl Candidus. Ein Lebensbild zur Geschichte des religiös-spekulatien Idealismus und des elsässischen Geisteslebens vor 1870, Munich, 1909 ; M.-J. Bopp, Die evangelischen Geistlichen in Elsass-Lothringen, 1959, n° 751, p. 97 ; Encyclopédie de l’Alsace, 2, 1983, p. 1031.
Bernard Vogler (1985)
