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CALMETTES André

Directeur de théâtre, (C) (★ Paris 18.8.1861, date et lieu de décès inconnus).

Lauréat du Conservatoire, il fit avant 1914 une carrière dramatique surtout parisienne, mais vint à plusieurs reprises à Strasbourg donner des représentations au Théâtre de l’Union, jouant notamment « La Vierge folle » avec Nelly Cormon et M. Dufresne. En février 1926, sur la recommandation de Carré ©, C. fut nommé directeur artistique du Théâtre municipal de Strasbourg. Il y poursuivit la politique de francisation de son prédécesseur Villefranck, multipliant les venues d’artistes parisiens. En 1928, il accepta la dissolution par le Conseil municipal de la troupe locale. Cependant ses relations avec la nouvelle municipalité Hueber© se détériorèrent. On reprochait à C. une insuffisante qualification pour le théâtre lyrique, et de mal connaître l’allemand. N’ayant pas d’assurances suffisantes pour la reconduction de son contrat, C. quitta Strasbourg en janvier 1932.

AMS, Ancienne Division IV, Théâtre.

Jean-Yves Mariotte

 

CALMETTES André (Complément)

† 14.03.1942 à Paris (16e arrondissement).

En 1908, pour couvrir le bruit des spectateurs, André Calmettes a une idée géniale en demandant pour son prochain film une musique d’accompagnement. Un des premiers compositeurs à agencer une musique de film est Camille Saint-Saëns pour le film « L’assassinat du duc de Guise » le plus souvent jouée en « direct » dans la salle au cours de la projection par un pianiste. Le cinéma muet prendra à partir de cette époque une autre dimension car les films connaîtront pendant les trente premières années, une musique d’accompagnement, un bonimenteur, ou même parfois des synchronisations avec des acteurs ou des chanteurs cachés derrière l’écran.En trois ans, de 1909 à 1912, il fait évoluer à l’écran, dans un style très théâtral, des acteurs déjà célèbres sur les planches comme Sarah Bernhardt, Réjane… À partir de 1913, il se consacre de nouveau au théâtre et n’apparaît plus au cinéma que comme acteur, notamment dans « Le Petit Chose » d’André Hugon.

 

Gabrielle Claerr-Stamm (mai 2015)

Sources :

data.bnf.fr (consulté mai 2015)