Professeur de chimie à la faculté de Médecine (C) (★ Brest, Finistère, 10 floréal an XIII (30.4.1805) † Paris 26.12.1884).
Fils de Louis Cailliot ©. ∞ 2.8.1830 à Strasbourg Joséphine Éléonore Meunier (★ Strasbourg 28.5.1809 ∞ Paris ? ), fille de François Bonaventure Meunier ©, professeur d’hygiène et de physique médicale à Strasbourg, et de Claire Belling. Neuf enfants, dont Édouard Cailliot ©, Alphonse (★ Strasbourg 10.7.1834 † Ambulance d’Amathan, Mexique 13.5.1863) sous-lieutenant de tirailleurs algériens, et Claire Élisabeth (★ Strasbourg 18.1.1841 † ? ), qui ∞ le 27.11.1861 à Strasbourg Georges Auguste Moracher (★ Saint-Denis 18.10.1837) médecin aide-major attaché à l’École militaire de santé, et Émile Amédée Cailliot ©. Après avoir soutenu sa thèse de doctorat consacrée à un Essai chimique sur la térébenthine des sapins à cône renversé, Strasbourg 1830, 88 p., Amédée Cailliot y devint chef de travaux. Le 31.12.1834, il fut nommé professeur agrégé à la faculté de Médecine dans la « section des sciences préliminaires et accessoires » ; sa thèse de concours traitait De l’influence de l’air atmosphérique sur les phénomènes de la vie, Strasbourg, 1834, 52 p. Succédant à Gabriel Masuyer ©, il fut titularisé à la chaire de chimie médicale et toxicologie le 1.10.1838, à la suite de sa thèse de concours ayant pour sujet : Histoire et appréciation des progrès de la chimie au dix-neuvième siècle, Strasbourg, 1838, 53 p. Admis à l’honorariat le 8.6.1872, il se fixa à Paris, où son disciple Charles Adolphe Wurtz © lui ouvrit son laboratoire. Parmi d’autres élèves, il faut également citer Mathias Duval, Strauss, Paul Schutzenberger ©, Léon Lereboullet ©. Élu adjoint correspondant pour la section de médecine le 5 avril 1825 à l’Académie de médecine, il avait été élevé à la dignité de chevalier de la Légion d’honneur.
Archives municipales de Strasbourg, registres de la population, n° 82 ; des mariages 1830, n° 269 ; des naissances 1831, n° 1106 ; 1833, n° 247 ; 1834, n° 1045 ; 1839, n° 311 ; 1842, n° 221, 1848, n° 1261 ; 1849, n° 1440 ; Journal de pharmacie d’Alsace-Lorraine, 1884, p. 400 ; J. Hoeffel, Aperçu historique sur l’ancienne Faculté de Strasbourg, 1872, p. 123, cité par F. Wieger, Geschichte der Medizin in Strassburg, 1885, p. 143 ; portrait lithographié par A. Rosé, 1860.
Théodore Vetter (1985)
