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BREUNIG (BRAEUNIG) Frédéric

Premier maître et bienfaiteur de l’École alsacienne, (Pl) (★ Lampertsloch 13.10.1842 † Paris 7.3.1914).

Fils de Jacques Breunig et de Barbe Dammron. Issu d’une famille d’instituteurs très appréciés, il fut d’abord l’élève de son père. Élève-maître à l’École normale de Courbevoie, il en sortit en 1861, et fut nommé maître-adjoint aux écoles communales de la ville de Paris (1863-1868) et, à partir de 1868, il devint instituteur libre. L’œuvre essentielle de sa vie fut sa contribution couronnée de succès à la création d’une école alsacienne, en 1874 l’« Institution Alsacienne », qui visait dans l’esprit de ses fondateurs Charles Friedel et Philippe de Clermont, à la restauration de la France meurtrie, après les désastres de 1870. À l’« École alsacienne », il donna son enseignement aux petites classes. Fin connaisseur de la psychologie enfantine qu’il ne cessait d’approfondir, et tout en s’occupant aussi des classes primaires et préparatoires, Frédéric Breunig, de concert avec le directeur, étendit son autorité et son rayonnement sur l’École tout entière. Il tenta de réaliser une éducation où l’esprit et le corps ne s’excluent pas l’un l’autre ; ainsi se formèrent les premières associations de sports créées dans les écoles parisiennes. Frédéric Breunig fut nommé membre de l’« Éducation de la Jeunesse ». Il prit part à de nombreuses œuvres sociales, morales, culturelles et patriotiques. Chevalier de la Légion d’honneur.

Album du cinquantenaire de l’École alsacienne, 1924, p. 33-35.

Jacqueline Stehly (1984)