Manufacturier, (Pr) (★ Mulhouse 14.2.1706 † Sainte-Marie-aux-Mines 1766).
Fils de Jean Henri Bregentzer et d’Ursule Fattet. ∞ 23.11.1739 Rosine Reber. Associé à J.G. Reber, au Dr. Jean Hofer, à Médard Zetter, P.-H. Bregentzer essaya d’installer en 1754 une rubannerie mécanique au château d’Illzach. Le Magistrat de Mulhouse, dont dépendait Illzach, interdit le 16.1.1755 la fabrication mécanisée des rubans à la suite d’une violente intervention de la corporation des passementiers. P.H. Bregentzer et son neveu Jean Georges Reber quittèrent Mulhouse pour Sainte-Marie-aux-Mines, où M. Zetter s’était associé à son beau-frère Philippe Steffan, qui avait quitté Mulhouse en 1738. J.-G. Reber entra avec son oncle Bregentzer dans l’association Steffan et Cie. Ils firent filer sur place et dans les villages environnants des cotons destinés au tissage. Steffan et Cie obtint de l’intendant d’Alsace, Lucé, un privilège pour la fabrication de toiles de coton pur ou fil de coton. Tout en restant associés de la maison Steffan et Cie, J.G. Reber et B. entreprirent la fabrication de bonneterie sous la raison sociale Reber et Cie. Reber et Bregentzer se séparèrent en 1764 de Steffan.
E. Blech, « Les origines de l’industrie textile à Sainte-Marie-aux-Mines », Revue d’Alsace, janvier-février 1901, p. 76-92 ; R. Oberlé, « Les corporations et les débuts de l’industrialisation à Mulhouse », Artisans et ouvriers d’Alsace, Strasbourg, 1965, p. 369-381.
Raymond Oberlé (1984)