Journaliste et militant socialiste, (Pl) (★ Strasbourg 7.1.1913).
Fils d’Auguste Brandt ©. ∞ 16.1.1936 à Strasbourg Marie Émilie Forrer, secrétaire, (C) (★ Strasbourg 23.3.1914), fille de Frédéric Forrer, ferblantier, et de Lucie Welsch, ouvrière à la manufacture des tabacs. Il adhéra en 1928 aux Jeunesses socialistes et fut secrétaire de la section de Strasbourg. Après avoir travaillé au Crédit immobilier, il devint le 1.12.1936 journaliste à la Freie Presse, quotidien socialiste. Après sa démobilisation en 1940, à Périgueux, il fut employé successivement par le service d’hébergement des réfugiés de l’Office des H.B.M. de Strasbourg, le Groupement d’entraide des réfugiés d’Alsace et de Lorraine (GERAL), puis le service des allocations aux réfugiés de la préfecture de la Dordogne. Il était secrétaire de la section clandestine formée par les militants de la S.F.I.O. réfugiés en Dordogne. En février 1944, la Gestapo qui le soupçonnait d’aide à la Résistance l’emprisonna quelque temps à Limoges. À son retour à Strasbourg le 1.11.1945, il devint rédacteur en chef de la Presse libre et garda cette fonction jusqu’à la disparition du journal en décembre 1965. En mars 1966, il entra aux D.N.A où il termina sa carrière comme secrétaire de rédaction en 1978. Il était alors président de la section départementale du Syndicat national des journalistes. Membre du comité de la section de Strasbourg et du comité fédéral du parti socialiste S.F.I.O. ; il fut de 1947 à 1971 trésorier de la Fédération du Bas-Rhin. Il est actuellement secrétaire de la section Jacques Peirotes (section des vétérans) du Parti socialiste.
Dernières Nouvelles d’Alsace, édition spéciale à l’occasion du départ à la retraite d’A. Brandt (1.1.1978) ; entretien avec A. Brandt (5.3.1984).
Léon Strauss (1984)