Musicien et professeur de musique, (★ Strasbourg 29.3.1808 † Strasbourg 20.10.1879).
Fils de Michel Boymond, musicien, et de Mélanie Joseph. À 19 ans, A. Boymond dirigea la musique du 61e régiment de ligne. À partir de 1834, il fut engagé comme 1er clarinettiste à l’orchestre municipal de Strasbourg. En 1855, il fut chargé d’enseigner le solfège au Conservatoire nouvellement fondé ; en 1873, on lui confia une classe de piano. Professeur de chant à l’école de filles de l’Enseignement mutuel, directeur de l’Harmonie militaire, A. Boymond a été aussi, au cours de sa carrière, chef de musique de la Garde nationale et directeur de la Société de chant sacré du Temple-Neuf. Son fils Arthur enseigna la clarinette au Conservatoire de Strasbourg de 1870 à 1884.
Jean Happel (1984)
