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BOËZ Louis Arsène

Docteur en médecine, (C) (★ Maroilles, Nord, 8.2.1888 † Saïgon 1930).

Fils de Louis Casimir Ghislain Boëz, pharmacien, et de Désirée Boulanger. ∞ 20.7.1920 à Strasbourg Paule Laborde, (C) (★ Toulouse 13.8.1898) ; fille de Jean Eugène Laborde, docteur en médecine, et d’Élisabeth Marguerite Ramonbordes. Études médicales à la faculté de l’État à Lille. En 1912, il était aide de clinique médicale et assistant à l’Institut Pasteur de Lille dirigé par A. Calmette. Après 1918, il fut successivement chef de travaux, chargé de cours, professeur à Strasbourg et sous-directeur de l’Institut d’hygiène. Travaux sur l’antigène tuberculeux, sur la vaccination de la tuberculose.

Études sur les virus filtrants, la fièvre jaune, les fièvres récurrentes, la toxoplasmose du chien. Traduisit le livre de Wells, Aspect chimique de l’immunité ; publia un livre sur l’hygiène rurale. Appelé en Indochine pour la direction de l’Institut Pasteur de Saïgon, il étudia le facteur microbien dans la fabrication de la saumure indochinoise : naoc-man. Une fièvre maligne l’emporta. Très adroit de ses mains pour manier le verre en fusion, il a mis au point des appareillages pour l’hémoculture, la culture des anaérobies en milieu solide : « la boîte de Boëz ». S’étant intéressé à l’endémie goîtreuse de la Robertsau, il émit l’hypothèse d’un processus infectieux, ayant pour origine le tractus intestinal. Croix de guerre.

E. Gelma, « Louis Boëz », Strasbourg médical, 1930, p. 249-150.-Photo.

René Burgun (1984)