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BLONDÉ Paul

Organiste, (C) (★ Strasbourg 1.7.1898 † Strasbourg 12.6.1972, enterré à Saint-Nabor).

Fils de François Xavier Blondé, inspecteur des caisses Raiffeisen, et d’Emma Odile Fleintz. ∞ 3.4.1926 à Schiltigheim Émilie Justine Juliette Reisser, enseignante (∞ 11.5.1978). 2 enfants : Marie Madeleine et Pierre (★ 24.2.1930), prêtre de l’ordre de Saint-François. Après avoir été l’élève de l’abbé Jérôme Dornstetter († 1949) dès l’âge de 12 ans, Paul Blondé étudie de 1915 à 1917 au conservatoire de Strasbourg chez M.-J. Erb © ; de 1917 à 1918 il suit les cours de l’École de musique religieuse à Ratisbonne ; de 1919 à 1921 il perfectionne ses connaissances musicales à la Schola cantorum à Paris avec Vincent d’Indy ; il est en même temps organiste à l’église Notre-Dame du Travail. De retour en Alsace il est engagé comme organiste à l’église de la Sainte-Famille à Schiltigheim, poste qu’il occupera de 1922 à 1939. Le 1.5.1939 il succède au chanoine Martin Mathias comme organiste de l’orgue de chœur à la cathédrale de Strasbourg, fonction qu’il remplira jusqu’en 1965. Blondé a écrit une quarantaine de messes parmi lesquelles il y a lieu de signaler les suivantes : Vidi aquam, Sainte-Odile, Terribilis est (1924), Sacré-Cœur (1938), Maria Goretti (1950) Saint-François d’Assise (1957) et 150 motets dont Domine non sum dignus (1921), Tu es Petrus, Assumpta est. La plupart de ses compositions s’inspirent des mélodies grégoriennes. Ses compositeurs préférés étaient J. S. Bach, M.-J. Erb, Widor et Saint-Saens. Blondé était titulaire du diplôme de l’Union Sainte-Cécile (1957) et de la médaille Pro ecclesia et pontifice (1966).

Feuille de la paroisse de la cathédrale, 18.6.1972 ; Nouvel Alsacien du 29.6.1972 ; Dernières Nouvelles d’Alsace du 20.6.1972 ; Caecilia (juil./oct. 1972) ; Messager de Saint-François (août 1972) avec portrait ; l’Union Sainte-Cécile, Catalogue des partitions (supplément de Caecilia), janv. févr. 1983.

François-Joseph Fuchs (1984)