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BLECH, famille originaire de Suisse

Elle s’installa, sans doute en 1390 à Landser. L’exode des Blech de Landser se situe au XVIe siècle. Ils s’établirent à Bâle, Dietwiller, Habsheim, Ensisheim et Rixheim. La branche mulhousienne des Blech descend de Claus (Nicolas) Blech. Au XVIIIe siècle, on trouve Paul Blech au poste de bourgmestre de Mulhouse. Les Blech furent mêlés à l’industrialisation dès ses débuts. Frédéric créa en 1764 une fabrique d’indiennes. En 1771, il créa Fleilmann, Blech et Cie ; elle fut reconduite sous la dénomination : Blech, Schlumberger et Cie. Elle devint en 1777 Blech et Huguenin, en 1786 Vetter et Blech, en 1793 Vetter, Blech et Cie., en 1796, Blech, Fries et Cie., en 1843, Blech, Steinbach et Mantz ; en 1849 le nom Blech disparut de la raison sociale. Les Blech s’allièrent avec les familles patriciennes de la ville, aux Dolffus, aux Engelmann, aux Fries, aux Hartmann, aux Heilmann, aux Koechlin, aux Mieg, aux Schlumberger. Jean-Jacques Blech de Mulhouse se fixa en 1755 à Sainte-Marie-aux-Mines et y devint avec deux autres Mulhousiens, Médard Zetter et Philippe Steffan, le véritable fondateur de l’industrie textile de cette ville. Les descendants des Blech de Sainte-Marie-aux-Mines continuèrent pour la plupart d’entre eux à s’allier aux anciennes familles d’industriels mulhousiens.

E. Blech et E. Meininger, Tableaux généalogiques de la famille Blech, 1390-1898, Mulhouse, 1898 ; Histoire documentaire de l’industrie de Mulhouse, Mulhouse, 1902.

Raymond Oberlé (1984)