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BILLING

Famille (Pl) établie à Colmar au XVIIe s. avec un soldat de l’armée suédoise.

 

1. Sigismond,

pasteur, historien (★ Colmar 21.9.1742 † Colmar 26.12.1796). Fils de Daniel Billing, cordonnier, et d’Anne Cléophée Weibel. ∞ à Colmar 8.2.1773 Anne Marguerite Schwartz (Pr), fille de Jean Georges Schwartz, négociant à Mulhouse ; après des études comme boursier en théologie à Tübingen 1761-1766, il aurait exercé en Wurtemberg 1766-1772, et non dans le comté de Horbourg ; codirecteur 1772, puis directeur du gymnase protestant de Colmar 1774-1790, il y rénova et élargit les matières d’enseignement ; pasteur à Colmar 1790-1796, archiviste adjoint du district 1795-1796. Premier historien moderne de sa ville natale, ses notes d’érudit sont conservées à la bibliothèque municipale.

Zusätze zum Patriotischen Elsässer 1777 ; Geschichte und Beschreibung des Elsass, Bâle, 1782 ; Colmarisches verbessertes Gesangbuch mit einem Anhange von Gebeten, 1781 et 1782 ; A. Waltz, Sigmund Billings kleine Chronik der Stadt Colmar, Colmar, 1892 ; Biographies alsaciennes, 1883, série 1, 22.

2. Daniel,

fils puîné du pasteur Sigismond Billing (★ Colmar 1776 † Mulhouse 1838), fut de 1812 à 1817 l’un des chefs de la maison J. Ph. Osterried et Cie, manufacture de toiles imprimées à Mulhouse.

3. Sigismond,

fils du pasteur (★ Colmar 30.10.1773 † Paris 10.9.1832). ∞ à Vitry, Seine, 21.10.1800 Françoise Elisabeth, fille de Nicolas Joyce, négociant à Londres, et de Sarah Skyll ; élève de l’école militaire de © Pfeffel, s’engagea dans l’armée au début de la Révolution, se distingua à Jemmappes et refusa à 20 ans le grade d’adjudant-général pour accepter le poste de commissaire des guerres. Fixé à Paris comme banquier, il y commanda une légion de la garde nationale en 1813, protégea la Chambre des représentants en 1814 et contribua ainsi à l’abdication de Napoléon. Chef de l’état-major général de la garde nationale en 1830 aux côtés de Lafayette, il en était encore le secrétaire général à sa mort. Il plaida auprès de Louis XVIII pour le maintien de la cocarde tricolore. L’un des fondateurs de l’Église luthérienne de Paris, membre du consistoire 1808-1816, membre, puis secrétaire de la Société biblique de Paris 1822-1826.

4. Sigismond Adolphe,

fils aîné du précédent (★ Paris 5.12.1801 † Paris 4.11.1852). ∞ à Paris 3.9.1830 Jenny Clotilde, fille d’Auguste Rolland de Courbonne, propriétaire, et de Camille Le Percheux, (C) († Paris 15.3.1888), ministre plénipotentiaire à Vienne, Naples et Copenhague, baron 1830, membre du consistoire de Paris 1842-1848. Son fils Sigismond (★ 1839 † 1892) ∞ I Louise Hope, petite-fille du général © Rapp. ∞ II Marie Bargigli, ministre plénipotentiaire.

5. Gustave,

3e fils du banquier (★ Paris 15.1.1810 † 1858), ∞ 1834 Cressenzia de Hohenzollern-
Sigmaringen), étudiant en théologie à Strasbourg 1829, précepteur privé à Munich 1832, cavalier de cour du prince de Hohenlohe-Hechingen qui le créa baron de Treuburg 20.10.1834 ; garçon d’honneur du duc Auguste de Leuchtenberg pour son mariage avec la reine de Portugal, 1835.

6. Frédéric,

4e fils du banquier (★ Paris 1821 † 1878); ∞ Mlle Finot, ministre plénipotentiaire.

Allgemeine deutsche Biographie II, p. 640 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 1, 1909I, p. 156 ; Bopp I, n°383, p. 59 ; M. Richard, « Les membres laïques du consistoire luthérien de Paris de 1808 à 1848 », Bulletin de la Société d’histoire du protestantisme français, 127, 1981, p. 631-646 ; – Portrait du pasteur : A. Meyer, Biographies alsaciennes, I, 22,

Christian Wolff (1983)