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BERGMANN Charles Théodore

Potier d’étain, adjoint au maire (Pl) (★ Strasbourg 8.5.1835 † Strasbourg 16.5.1904).

Fils de Charles Théodore Bergmann et de Sophie Bœrsch (1808-1842). ∞ 12.6.1860 Eugénie Imlin (1839 † 1887), fille de Frédéric Imlin (1809 † 1874), vétérinaire, descendant d’une famille d’orfèvres réputés et de Sophie Eugénie Broistedt († 1841). Leur fille Eugénie Bergmann épousa Adolphe Riff, avocat de Strasbourg, membre du Reichstag. Études au Gymnase protestant, puis apprenti commercial chez son oncle Gustave Bergmann, puis chez son père comme potier d’étain. Il se perfectionna dans cette profession dans plusieurs villes d’Allemagne, puis travailla dans une fabrique de couverts en métal à Épinal, qu’il fabriqua ensuite à Strasbourg. Il succéda à son père en 1858. De son atelier sortit une nombreuse vaisselle d’étain marquée de son poinçon. Membre du conseil de surveillance de l’asile de Stephansfeld (1871) ; administrateur de la Caisse d’Épargne (1871) et président (1884-1899). Juge au tribunal de Commerce. Membre du conseil de surveillance de plusieurs sociétés. Président de la banque Stæhling, Valentin et Cie (1891). Vice-président de l’Exposition Industrielle de Strasbourg (1895). Membre de la commission municipale pendant le siège (1870), adjoint au maire (1870-1871). Administrateur, puis vice-président du bureau de bienfaisance (1871). Conseiller municipal (1895-1902). Membre du conseil d’hygiène, de la commission de surveillance de la Caisse de Dépôts et Consignations et de diverses autres commissions municipales. Membre délégué de l’inspection du temple Neuf au Consistoire supérieur (1896) ; Membre du directoire de l’Église de la Confession d’Augsbourg (1902). Titulaire de l’ordre de l’Aigle Rouge 4° cl. ; chevalier de 1re cl. de l’ordre du Lion de Zähringen.

 

Journal d’Alsace-Lorraine, 18.5.1904 et 19.5.1904; Strassburger Post, 18.5.1904 ; Neueste Nachrichten, 19.5.1904.

Jean-Marie Quelqueger (1983)