Publiciste catholique. Avec l’abbé Charles Braun© , il fonda l’Ami du Peuple, en octobre 1848, en qualité de co-gérant. Berger abandonna ce rôle après quelques semaines d’expérience. Il entra à L’Alsacien en 1865 recommandé, selon l’administration, par un comité légitimiste parisien. Il rédigea le principal article du journal, le bulletin. Il y exposait la question romaine et soutint le programme « nancéien » de réformes administratives dans lequel il voyait le succès des principes conservateurs. L’Alsacien disparut à la fin de 1866 et fut remplacé par un journal préfectoral, L’Impartial du Rhin, teinté de gallicanisme sur le plan religieux. Les projets de réforme de la législation de la presse en 1868 incitèrent les catholiques ultramontains à créer une feuille politique, l’Écho du Rhin, dont les rédacteurs auraient été Berger et les abbés Aloïse Guthlin © et Ph, Reinhard ©. Ce journal « catholique, indépendant et libéral » qui aurait été entièrement rédigé en français ne vit pas le jour.
J.-P. Kintz, Journaux politiques et Journalistes strasbourgeois sous le Second Empire (1852-1870). Publication de la Société Savavante d’Alsace et des Régions de l’Est. Coll. Recherches et Documents, T. XX. Strasbourg, Istra, 1974, in 8°, 163 p.
Jean-Pierre Kintz (1983)