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BENDINER Max

Journaliste, historien d’art (★ Dresde 25.7.1853).

Il aborda l’histoire dans une thèse de doctorat sur les comtes palatins du Saint-Empire au temps des Hohenstaufen (Munich, 1888). Par la suite, il quitta Zurich pour Strasbourg, où il séjourna de 1900 à 1909. Rédacteur aux Neueste Nachrichten, il publia en même temps un intéressant opuscule sur la cathédrale, auquel le jugement de Goethe, en appendice, apporte une note de nouveauté. Précis, bien illustré, à la portée de toutes les bourses, ce fascicule constitua un guide touristique précieux pour l’époque. Bendiner quitta Strasbourg le 7.7.1909 pour revenir à Zurich, sans qu’on sache ce qu’il advint de lui désormais. Peu sensible au déchirement de l’Alsace en ce début du XXe siècle, il se manifesta sous les traits d’un polygraphe allemand, tout à la dévotion de Guillaume II, inconditionnel de la politique annexionniste et pangermaniste menée par le Kaiser à travers l’urbanisme, en Alsace.

Publication en langue allemande : quelques articles, en particulier sur le « Nouveau Strasbourg », la première « Musikfest » d’Alsace-Lorraine célébrée à Strasbourg les 20 et 22 mai 1905, (il en signale une autre deux ans plus tard) et un colloque de médecins allemands tenu dans la métropole alsacienne les 23-24 juin 1905. Son ouvrage le plus original semble bien être celui qui concerne la cathédrale (avec référence à Dehio) : Das Strassburger Münster, seine Baugeschichte und Beschreibung… Als Anhang, Goethes Worte über das Münster, Stuttgart, 40 p., ill. 15 pl., frontispice, 1906), bien accueilli par la critique ; L’un de ses derniers articles exalte « la résurrection du Hohkoenigsbourg » (1908).

Gérard Cames (1983)