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BARTHOLMESS Chrétien Jean Guillaume

Théologien et philosophe (Pl) (★ Schweighouse 26.2.1815 † Nuremberg 31.8.1856).

Parents d’origine badoise établis depuis peu en Alsace. Fils de Jean-François Bartholmess, commerçant et employé à l’usine de Geiselbronn et de Louise Christine Gerbel. Études au Paedagogium de Pforzheim, Bade, 1823 ; Gymnase de Strasbourg et leçons parallèles au Séminaire protestant, 1829-1832 ; licencié ès lettres en 1837 (prix Sponer). Devint précepteur dans la famille du comte de Montigny. Docteur en théologie à Paris, 1839 ; Doctorat ès lettres ; thèse Fluet et son scepticisme, 1850. Fut nommé en 1853 à la chaire de philosophie du Séminaire protestant. On lui confia en 1838 la traduction d’un manuel de l’histoire grecque (Prix Schmutz) ; chevalier de la Légion d’honneur en 1855. Rédaction d’un appendice à l’ouvrage de Jacques Matter, Nouveau manuel de l’histoire de la Grèce (1839). Pour son Histoire philosophique de l’Académie de Prusse depuis Leibniz jusqu’à Schelling (1850), il obtint le titre de correspondant de cette Académie et fut décoré de l’Aigle Rouge de Prusse ; en 1851, il publia une brochure Il y a Sauveur et Sauveur. Pour la Société de l’histoire du Protestantisme français, il écrivit en 1854 : Discours sur la vie et le caractère du Président de la Place et Le Grand Beaudron et ses amis, ou la société française à Berlin entre 1675 et 1740 ; en 1855, il publia Histoire critique des doctrines religieuses de la philosophie moderne (2 vol.). Correspondant à l’Académie des Sciences Morales et membre de l’Académie de Turin. Décoré de la croix de Zähringen du grand-duché de Bade.

J. Matter, La vie et les travaux de Christian Bartholmess, 1856 ; J. Matter, Discours prononcé aux funérailles de M. Ch. Bartholmess, Strasbourg, 1856 ; Allgemeine deutsche Biographie, I, 1876, p. 107 ; C. Spach, « Aus meinem Studentenleben », Kirchenbote, 1894, p. 287 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, 1909, I, p. 94-95 ; Dictionnaire de biographie française V, 1951, c. 693-694.

(1983)