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BAAL Daniel

 

Dirigeant international de cyclisme (C) (★ Strasbourg 27.12.1957).

Fils de Joseph Eugène Baal, cadre EDF, et de Suzanne Schuler. Marié. 1 enfant. Après sa scolarité strasbourgeoise et l’obtention du baccalauréat (1975) ainsi que du B.T.S. commerce et distribution (1977), Baal a débuté sa carrière professionnelle au Crédit Mutuel en 1979 qui l’a mené, grâce à sa spécialisation en gestion financière, à différents postes de responsabilité dans ce réseau bancaire pour aboutir à la fonction de directeur à la Caisse fédérale du Crédit Mutuel Centre Est Europe le 1.2.2004 puis de directeur général du Crédit Mutuel d’Ile de France le 1.7.2004. Entre-temps, Baal avait interrompu sa carrière bancaire du 1. 10. 2001 au 31. 1. 2004 pour occuper successivement les postes de directeur général adjoint de la Société du Tour de France et du directeur du cyclisme chez Amaury Sports Organisation. Daniel Baal s’est intéressé très jeune au sport cycliste et a obtenu sa première licence de coureur à la Pédale d’Alsace comme minime à l’âge de 14 ans et a remporté sa première victoire en 1972. Dans les années suivantes et jusqu’en 1980, il s’est distingué dans les compétitions régionales, remportant 9 victoires sur route et une vingtaine sur piste. Membre titulaire de l’équipe d’Alsace, il a participé notamment aux championnats de France sur piste. Daniel Baal a dû arrêter son activité en compétition dès 1980 au profit d’une carrière de responsable puis de dirigeant sportif dont les débuts  remontaient à 1975 au sein de l’Association cycliste de Lauterbourg. Élu au comité régional d’Alsace de la Fédération française de cyclisme (FFC) en 1979, il en est devenu secrétaire général et président de la commission technique de 1981 à 1992.

Pendant cette période, Daniel Baal a mené une active politique de promotion du cyclisme alsacien, marquée par la construction du vélodrome de Strasbourg-Hautepierre et la création de trophées professionnels. Au plan national, il est entré au comité directeur de la FFC dès 1981 où il a occupé les postes de vice-président et président de la Commission nationale de Cyclisme en salle de 1985 à 1993, tout en assurant la fonction de trésorier général de la Fédération à partir d’avril 1989. En 1993, il a été élu à la quasi unanimité des membres du comité directeur comme président de la FFC, prenant la succession d’André Alaphilippe. À 36 ans, Baal est devenu le plus jeune président de la FFC et le premier dirigeant alsacien élu à la tête d’une discipline olympique française. Durant ses deux mandats (1993-2001), le cyclisme sportif national a connu un grand développement atteignant le chiffre record de 105000 licenciés. Pendant la même période, Baal a présidé en tant que membre du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) le Conseil interfédéral des sports sur la voie publique. Au plan international, il a été élu trésorier général de l’Union européenne du cyclisme en 1993, entrant la même année au comité directeur de l’Union cycliste internationale. Il a assuré, d’octobre 1997 à octobre 2001, la vice-présidence de cette instance internationale, secondant le président Hein Verbruggen puis, à partir de 2001, la présidence de la commission VTT de cette instance. Au cours de ce mandat, Baal a été confronté aux problèmes du dopage dans les milieux du cyclisme professionnel, illustrés en particulier par l’affaire de l’équipe Festina au Tour de France 1999. Il s’est élevé contre ces pratiques dans son ouvrage Droit dans le mur – Le cyclisme mis en examen, octobre 1999, n’hésitant pas à dénoncer la complicité entre l’encadrement et les soigneurs de certaines équipes. Chevalier de la Légion d’honneur (1999); chevalier de l’ordre national du Mérite (1996); médaille d’or de la FFC (1992); lauréat du Guidon d’Or de France (2000).

Jean-Claude Hahn (2004)