Prêtre et moraliste, (C) (★ Valff 1.12.1826 † Carspach 25.11.1904).
Fils de François-Etienne Andrès, agriculteur et maire, et de Marie Françoise Jordan. Grand Séminaire de Strasbourg (1846-1850). Ordonné 1850. Vicaire à Mulhouse (Saint-Étienne 1851-1859). Curé de Seppois-le-Haut (1859-1861), Villé (1861-1867), Ebersmunster (1867-1872) et Marlenheim (1872-1879). Défenseur de l’ultramontanisme, il participa à la condamnation du modernisme. Sa pensée annonce le mouvement social catholique.
Il a publié Le libéralisme en face du modernisme soi-disant social et aussi du modernisme soi-disant conservateur, Paris, 1874 ; Le droit social. Défense du libéralisme et du mandat impératif au nom du Syllabus, 2 volumes, Montbéliard et Paris, 1878-1879 ; Les Bases. Trois études fondamentales. I. La Morale en sa (vraie) base. II. La Religion en sa base. III La Raison en sa base, Montbéliard, 1895 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, I, p. 40-41 : Dictionnaire de biographie française II (1936), c. 978 ; Delsor, Annales aux Archives paroissiales de Marlenheim ; Chez nous à Barr, mars 1967.
Jean-Paul Blatz et André Stehlé (1982)