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ANDLAU-Petit-Landau (d’) Armand Gaston Félix

Chanoine et prieur, (C) († 3.1.1785).

Frère de François-Antoine © et de François Éléonore d’Andlau-Petit-Landau ©, le second d’après l’âge. Études à Strasbourg et Paris, docteur en théologie. En 1714, il devint chanoine du chapitre de Saint-Pierre-le-Jeune à Strasbourg. En 1725, grâce à la faveur de la reine Marie Leszczinska, il recut deux importants bénéfices ecclésiastiques, celui du Mont des Malades et celui de l’abbaye Notre-Dame de Thénailles. En 1727, toujours grâce à l’influence de la reine, il obtint une pension sur l’abbaye du Mont-Saint-Éloi de l’ordre de Saint-Augustin dans le diocèse d’Arras. Enfin, en 1733, Louis XV signait au bénéfice de l’abbé d’Andlau un brevet d’aumônier du roi. De ce jour, Armand Gaston Félix devenait l’un des proches du roi, participait à toutes les cérémonies tant privées qu’officielles et prononçait le Benedicite au souper du roi. En 1734, il obtint le doyenné du chapitre de Toul. En 1737, un nouveau brevet du roi confirmé par une bulle du pape lui conférait l’abbaye de Thénailles de l’ordre des Prémontrés au diocèse de Laon, et dont il fit rebâtir l’église. En 1747, il devint prieur du Mont des Malades, près de Rouen. Enfin, il fut prieur commandataire du prieuré de Saint-Jean-Baptiste de Colombey-les-Deux-Églises de l’ordre de Cluny. Armand Gaston Félix vécut ainsi treize années à Versailles jouissant de l’amitié du roi, des honneurs dus à sa position et de la considération de tous. Le scandale provoqué à la cour par sa belle-sœur (© 16) l’obligea à démissionner de ses fonctions d’aumônier du roi en décembre 1746.

 

(1982)

Sources :

Dictionnaire de biographie française II (1936), c. 856.