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AMIET Marie-Augustine Louise

Peintre, (C) (? Molsheim 17.4.1879 † Strasbourg 26.10.1944)

La famille Amiet est attestée aux Haut-Geneveys et au Locle (canton de Neuchâtel, Suisse), depuis le XVe siècle, où ils étaient horlogers. L’installation des Amiet à Besançon en 1793 est le fait des débuts de l’industrie horlogère dans cette ville qui permit à de nombreux ouvriers du Locle et de la Chaux-de-Fond de venir s’installer en France. Jacob Amiet, horloger, et ses enfants vinrent s’y installer ; deux de ses fils s’établirent horlogers à Strasbourg. Ils épousèrent les soeurs Meyer dont le père était lui aussi horloger place d’Armes. Le père de Marie-Louise, Jules Amiet (Molsheim 1848 -Saint-Louis-Les Bitche 1902) fut directeur des Cristalleries de Saint-Louis. Très expert en art et aimant la peinture, il fut le premier maître de sa fille. Il lui apprit aussi, de bonne heure, à admirer le Rhin, la cathédrale de Strasbourg, les cathédrales françaises. Il fit partager à ses enfants son enthousiasme pour l’Alsace d’autrefois, ses légendes et ses monuments. Et, chez M- L. Amiet, ce goût pour le Moyen Âge devint si fort qu’à 16 ans elle rêvait d’écrire des romans de chevalerie, et s’improvisait sans cesse des costumes médiévaux. En 1903, M.-L. Amiet vint à Strasbourg suivre les cours de Gross, puis d’E. Schneider et de Sattler, puis absorbée complètement par l’illustration, elle abandonna la peinture de chevalet et suivit exclusivement les conseils de Sattler. A publié une Condamnation de Jeanne d’Arc et illustré Le Rhin de V. Hugo. Elle fit partie de la Société des Artistes alsaciens.

Jean Christian (1982) et Annick Amiet-Storey (2023)