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ALBERT DE STRASBOURG

Chanoine de Neuwiller, chroniqueur (?) (deuxième moitié du XIVe s.).

L’humaniste Cuspinien attribua, le premier sans doute, à un certain Albert de Strasbourg la chronique dont l’auteur, aux yeux des historiens modernes, est Mathias de Neuenburg, juriste et collaborateur de l’évêque de Strasbourg, Berthold de Buchegg. Il est possible que la continuation de cette chronique entre 1354 et 1378 ait été l’œuvre d’Albert, encore que cette hypothèse n’ait pas convaincu tout le monde. Le chanoine de Saint-Adelphe à Neuwiller qui, en 1356, donna des rentes au service des anniversaires de son chapitre était-il l’éventuel continuateur de la chronique ? Ce n’est nullement prouvé.

 

Francis Rapp (1982)

Sources :

J. D. Schoepflin, Alsatia diplomatica, Mannheim, 1775, II, n° 1073 ; Studer, Alberti Argentinensis Chronicon, Berne, 1866 ; Huber, Fontes rerum germanicarum, Stuttgart, 1868, IV ; C. Hegel, Die Chroniken der Stadt Strassburg, in Chroniken der deutschen Städte, Leipzig, 1870, VIII, p. 59-62 ; L. Weiland, Beiträge zur Kenntnis der wissenschaftlichen Tätigkeit Mathias von Neuenburg ; Die Vatikanische Handschrift der Chronik des Mathias von Neuenberg ; Abhandlungen der königlichen Gesellschaft der Wissenschaften zu Göttingen, 1891, p. 35, 1892, p. 14 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, I, p. 16 ; A. Lesort, « Albert de Strasbourg », Dictionnaire des Lettres françaises, le Moyen Âge (dir. G. Grente), Paris, 1964, I, p. 42.