Inspecteur général des hôpitaux militaires, (C) (? 1686 † Strasbourg 22.8.1763). ? 2.11.1736 à Belfort Marie Hélène Münck, veuve de Pierre-Joseph Knollenberg, conseiller du prince-évêque de Bâle, fille de Bernardin Münck, conseiller aulique et receveur général de la principauté épiscopale de Bâle à Porrentruy, et de Marie-Françoise Bennot. Docteur en médecine, il devint le praticien de la duchesse de Berry puis l’un des médecins ordinaires de la Reine. Il accéda ensuite aux fonctions d’inspecteur général des hôpitaux militaires, d’abord en Languedoc, puis en Alsace à partir des années 1730, puis eut également le titre de médecin du roi. Initié de bonne heure à la franc-maçonnerie, il compta parmi les premiers membres de la loge « La Candeur » à Strasbourg. Il avait obtenu des lettres d’anoblissement, enregistrées au Conseil souverain d’Alsace le 9 juillet 1751. Il publia à Strasbourg en 1755 un traité de chirurgie pour les sages-femmes, traduit en allemand et intitulé : Anfangs-Gründe der Wund-Artzney-Kunst und Unterricht für die Hebammen.
Archives départementales du Bas-Rhin, 6E 41(56) ; Archives départementales du Haut-Rhin, 1B 495 (139) et 958 p. 518 ; Archives municipales de Strasbourg, registres paroissiaux ; Archives municipales de Belfort, registres paroissiaux ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 1, 1909, p. 601 ; J.-M. Schmitt, Aux origines de la Révolution industrielle en Alsace, Strasbourg, 1980, p. 164.
Jean-Marie Schmitt (1988)
