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BRODHAG François Jacques

énédictin, (C) (★ Ottmarsheim 25.12.1748 † Einsiedeln, Suisse, 17.2.1826).

Fils d’Antoine Brodhag et de Thérèse Weis. Études de théologie à l’Université épiscopale de Strasbourg, puis entrée (1769) à l’abbaye bénédictine d’Einsiedeln où il fit profession le 9.9.1770 (Père Mauritius). Ordination le 20.9.1772. B. consacra une partie importante de sa vie religieuse à l’enseignement comme professeur au collège bénédictin de Bellinzona, Tessin, et comme professeur de philosophie (1779) puis de théologie (1783) à Einsiedeln. En 1787, il administra l’annexe de Trachslau. Nommé doyen de l’abbaye en 1789, Brodhag exerça cette fonction jusqu’en 1822. Lorsqu’en mai 1798, les armées révolutionnaires françaises pillèrent et occupèrent les bâtiments conventuels. Brodhag se retira à Sankt Gerold, dans le Vorarlberg, et maintint des liens étroits entre les moines dispersés. Revenu à Einsiedeln en 1801, il ne put résider à l’abbaye dévastée et administra la paroisse de la ville jusqu’en 1803. Considéré par ses contemporains comme un théologien de valeur, Brodhag fut aussi un moine exemplaire par sa piété et ses vertus.

Archives de l’abbaye d’Einsiedeln : Einsiedlerische Chronik par J. Tschudi (1819-28); O. Ringholz, Elsass-Lothringen und Einsiedeln, Einsiedeln, 1914, p. 66-69.R. Henggeler, Professbuch der fürstlichen Benediktinerabtei U.L. Frau zu Einsiedeln, Einsiedeln, 1934, p. 448-449 ; R. Henggeler, « Elsass und Einsiedeln », L’Alsace et la Suisse à travers les siècles, Strasbourg-Paris, 1952, p. 134. Portrait : peinture à l’huile de Caspar Moos (Zug) conservée dans la salle du chapitre de l’abbaye d’Einsiedeln, reproduite dans O. Ringholz, p. 67.

Jean-Paul Blatz (1984)