Moine de Murbach, XIe siècle. À la demande de l’abbé Eberhardus, cité en 1041, le clerc Fruland (ou Frulandus) entreprit la rédaction d’une nouvelle vie de saint Léger qui fut reprise ultérieurement par Dom Pitra. Ce texte, qui remplaçait une œuvre du VIIIe siècle conservée à l’abbaye et jugée trop sommaire, fait allusion dans des termes flatteurs à la vallée de Guebwiller : pinguissimi colles, vinifera latera applicantes, efficiunt florigeram vallem seu paradisum oemulantem et bacheo sanguine habundantem. On y a
vu l’origine du nom Florival, attesté au XIIIe siècle sous la forme Blumental.
D. Pitra, Histoire de saint Léger, Paris, 1846 ; A. Gatrio, Abtei Murbach in Elsass, t. I, Strasbourg, 1895, p. 183-191 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. I, 1909, p. 546 ; Chr. Wilsdorf, « Murbach », Helvetia Sacra, III/1, Berne, 1986.
Georges Bischoff (1988)
