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MULLER Alfred

Maire de Schiltigheim, député, conseiller général, (C) (* Strasbourg 23.12.1940).

Fils de Robert M., et d’Agnès Stephan. ∞ Marlène Hettler; 2 enfants. Instituteur spécialisé, il a été en 1958, l’un des fondateurs du refuge de la Jeunesse chrétienne de Schiltigheim au Schliffstein, près de Lutzelhouse et, de 1965 à 1970, réalisateur des émissions de radio « Rencontres catholiques ». Membre d’un comité de défense local contre l’implantation d’une usine d’incinération des ordures ménagères, il a figuré aux élections municipales de 1971 sur la liste d’opposition « Schiltigheim demain » dirigée par Paul Schwebel ©, qui battit celle du député-maire sortant, Georges Ritter ©. De 1971 à 1977, il a été adjoint au maire de Schiltigheim, chargé des affaires sportives et culturelles. En 1977, tête de la liste d’Union de la Gauche, il est devenu maire de Schiltigheim et conseiller de la CUS. En novembre 1977, il a adhéré au Parti socialiste. En 1979, il a été élu au Conseil général. En 1979, il a créé le premier Conseil municipal des enfants en France. En 1981, il a été candidat du PS aux élections législatives à Strasbourg-Campagne, mais a été battu au second tour par le sortant André Durr ©. De 1982 à 1985, il a présidé la Fédération des élus socialistes et républicains du Bas-Rhin. En 1983, sa liste a été réélue aux élections municipales, et en 1985, il a été réélu au Conseil général. En 1985, à la suite de l’affaire du synchrotron, qui aurait dû être construit en grande partie sur le territoire de sa commune, il a démissionné du PS et il fonda le MDA (Mouvement de la démocratie alsacienne) qu’il préside depuis lors. Il se présentait désormais comme « rocardien de l’extérieur », mais aussi comme proche des « centristes de J.-P. Soisson ». En 1988, il a été sans succès candidat suppléant de Catherine Trautmann ©, alors secrétaire d’Etat, aux législatives à Strasbourg II. En 1989, il a remporté à nouveau les élections municipales et est devenu premier vice-président de la Communauté urbaine de Strasbourg présidée par Catherine Trautmann » pour les prochaines élections régionales au titre de « France unie », mais il y a renoncé le 17.1.1992. Après avoir soutenu l’idée d’une liste Théo Braun ©, il a tenté de s’allier à Adrien Zeller ©, puis a renoncé finalement à se présenter. Le 22.3.1992, il a été réélu au Conseil général dès le premier tour. Il s’était déclaré « indépendant », ne se référait plus à la « majorité présidentielle » sans adhérer formellement à la « majorité alsa­cienne », tout en étant élu par cette dernière vice-président du Conseil général. Soutenu par le Parti socialiste, il s’était présenté aux élections législatives de mars 1993 sous l’étiquette MDA dans la circonscription de Strasbourg 3 et fut élu au second tour contre Robert Grossmann ©. Il a renoncé alors à siéger au Conseil général. Aux élections municipales de 1995, il a dû faire face à la dissidence d’un de ses anciens adjoints investi par le PS, mais sa liste l’a emporté au second tour.

 

DNA, passim depuis 1971; TIP, 1987 ; R. Kleinschmager, Géopolitique de l’Alsace, Strasbourg, 1987 ; F. Cuillier (dir.), Strasbourg: chroniques d’urbanisme. La Tour d’Aigues, 1994 ; D. Badariotti, R. Kleinschmager, L. Strauss, Géopolitique de Strasbourg, Strasbourg, 1995.

 

Léon Strauss

 

MULLER Alfred (Complément)

Réélu maire de Schiltigheim en 2001, ne se représente pas en 2008. Député (PS) de la 3e circonscription du Bas-Rhin de 1993 à 1997 ; il est battu en 1997. Conseiller général du canton de Schiltigheim de 1979 à 2004.

 Philippe Legin